Le système politique britannique trouve ses origines parmi la Grande Charte de 1215, le Human Rights Act de 1998 et le Constitutional Reform Act de 2005. Le système britannique présente pour le droit constitutionnel beaucoup d'intérêts. Tout d'abord, c'est un phénomène d'ancienneté et de permanence des institutions. De ce fait, par ce système anglais on a élaboré le modèle du régime parlementaire que l'on a l'habitude d'opposer aujourd'hui au régime présidentiel. Ce régime parlementaire met en avant une séparation horizontale, souple des pouvoirs en référence à la théorie de Locke et Montesquieu. Enfin, l'Angleterre est l'un des rares exemples de pays dans lequel il n'y a pas de Constitution formelle, cette Constitution est essentiellement coutumière. Le régime parlementaire présente deux caractéristiques : d'une part le chef du gouvernement est responsable devant le Parlement et d'autre part, le chef de l'État peut être un monarque héréditaire.
[...] La dissolution du parlement a pu être utilisée par certains premiers ministres pour que leurs partis conservent leurs pouvoirs. Le bipartisme aboutit à une nouvelle séparation des pouvoirs, à une concentration des pouvoirs législatifs et exécutifs au profit d'un parti majoritaire. On a une certaine osmose. L'opposition a un véritable statut. Le leader de l'opposition est rémunéré par les finances publiques. La minorité a les moyens de se faire entendre. Ce leader de l'opposition est consulté par le premier ministre. [...]
[...] Elle permet la corrélation entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif. Des caractères propres au régime seront abordés ensuite. Les mécanismes de collaboration entre les pouvoirs Si le chef d'État est irresponsable, le cabinet ministériel lui est responsable devant la chambre des communes. Celle-ci peut le renverser en votant une motion de censure (motion of non confiden), en rejetant le budget ou en refusant de voter l'adresse. En contrepartie, le monarque peut prononcer la dissolution de la chambre basse sur demande du premier ministre. [...]
[...] Depuis la réforme de novembre 1999 (House of Lords Act), les Lords héréditaires ont été abolis. Elle compte aujourd'hui 792 membres, dont 674 Lords nommés à vie Lords héréditaires et 26 Lords spirituels. À propos de ses attributions, la chambre des Lords a des prérogatives amoindries. Elle intervient dans l'adoption des lois. Les lords participent au travail d'initiative, d'examen et d'amendement, mais la chambre des communes peut adopter des lois sans leur consentement. Elle peut retarder l'adoption d'une loi et certains projets lors d'une fin de session. [...]
[...] Le régime parlementaire britannique, une séparation souple des pouvoirs ? Le système politique britannique trouve ses origines parmi la Grande Charte de 1215, le Human RIghts Act de 1998, le Constitutional Réforme Act de 2005. Le système britannique présente pour le droit constitutionnel beaucoup d'intérêts. Tout d'abord, c'est un phénomène d'ancienneté (la reine Elizabeth II fêtera le 6 février prochain ses soixante ans de règne) et de permanence des institutions. De ce fait, par ce système anglais on a élaboré le modèle du régime parlementaire, que l'on a l'habitude d'opposer aujourd'hui au régime présidentiel. [...]
[...] On trouve en effet en Angleterre tous les caractères que l'on attribue généralement au régime parlementaire. Il s'agit en premier lieu de la spécialisation des organes et de moyens d'action mutuels. D'un côté le cabinet est politiquement responsable devant la chambre des communes qui a la faculté de le renverser. De l'autre côté, le monarque peut dissoudre la chambre à la demande du premier ministre. Le régime parlementaire est un système d'équilibre entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif qui disposent avec la responsabilité et la dissolution de moyens d'action symétriques. [...]
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