Le Royaume-Uni est un État qui rassemble l'Angleterre, l'Écosse, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord. Cette association s'est bâtie progressivement au cours des siècles, le noyau dur étant le Royaume d'Angleterre. Il n'y a aucune déclaration des droits au Royaume-Uni, pas de principes universels, d'envolée lyrique... Il n'y a pas de Constitution regroupée et entière. Le régime britannique s'est construit par strates sans qu'on n'ait jamais remis en cause une seule de ces strates.
Au Royaume-Uni, il y a une politique évolutive, mais pas de remise en cause des éléments antérieurs. C'est un régime qui s'est façonné au cours des siècles et dont certains aspects remontent au début du Moyen Âge. La démocratie s'est coulée dans un moule qui n'était pas prévu pour cela au début.
Le principe de séparation des pouvoirs a été, pour l'essentiel, théorisé par Locke et Montesquieu, mais de manière bien différente de ce que l'on conceptualise aujourd'hui. En effet, les philosophes des Lumières ne concevaient qu'un simple aménagement entre différentes puissances équilibrées, qui se partageraient les différentes fonctions de l'État. Malgré l'absence de Constitution formelle écrite au Royaume-Uni, ce principe est pourtant bien ancré dans la société britannique.
[...] Elle y consacre environ les deux tiers de son temps. Les membres de la chambre des Lords interpellent le gouvernement à travers des questions qu'ils sont chargés de poser par oral ou par écrit. La façon dont le gouvernement mène sa politique peut donc être discutée ouvertement et régulièrement dans les chambres. La Chambre des communes est la principale chambre du Parlement britannique, les Lords ne pouvant que suspendre la loi votée par celle-ci (pour une durée d'un et n'ayant pas de droit de regard sur le budget. [...]
[...] De plus, et c'est ce qui était recherché initialement, la montée d'un régime despotique est quasiment impossible, même s'il y a toujours quelques risques. Par la suite, Montesquieu va reprendre Locke pour appliquer sa propre théorie. Pour contribuer à sa théorie, Montesquieu prit pour exemple la monarchie britannique, dans laquelle se développait le parlementarisme depuis quelques années Le but de cette distinction est d'empêcher qu'une seule personne ou un groupe restreint de personnes concentre excessivement en ses mains tous les pouvoirs de l'État : "C'est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; il va jusqu'à ce qu'il trouve des limites" Reprenant Locke, il opère une distinction tripartite appelée Trias Politica : il conserve la fonction législative, exercée par la puissance législative, qui est les deux chambres du parlement représentant deux corps : la noblesse et le peuple ; il fusionne les fonctions fédératives et exécutives, exercées par la puissance exécutive, le monarque ; il y adjoint une troisième fonction : la fonction judiciaire, qui ne doit pas être identifiée à un corps social particulier et qui doit appliquer la loi et non exprimer une opinion particulière. [...]
[...] Collaboration L'objectif principal de Montesquieu est que les pouvoirs s'équilibrent. Chacun peut agir sur l'autre ; les pouvoirs doivent "aller de concert" et "s'arrêter mutuellement" : répartition des pouvoirs entre plusieurs organes : un exécutif bicéphale : un chef d'État (roi ou président) ; un gouvernement (ou cabinet), avec à sa tête un chef de gouvernement (principal ministre, premier ministre, chef de cabinet, président du conseil ou chancelier), qui constituent un organe collégial distinct du chef de l'État et qui ont des pouvoirs et une autonomie propres. [...]
[...] Au il y a une politique évolutive mais pas de remise en cause des éléments antérieurs. C'est un régime qui s'est façonné au cours des siècles et dont certains aspects remontent au début du M-A. La démocratie s'est coulée dans un moule qui n'était pas prévu pour cela au début. Le principe de séparation des pouvoirs a été, pour l'essentiel, théorisé par Locke et Montesquieu mais de manière bien différente de ce que l'on conceptualise aujourd'hui. En effet, les philosophes des Lumières ne concevaient qu'un simple aménagement entre différentes puissances équilibrées, qui se partageraient les différentes fonctions de l'État. [...]
[...] C'est alors que des intellectuels vont reprendre la théorie médiévale de la “balance des pouvoirs” et la réutiliser pour justifier une séparation entre le pouvoir législatif et l'exécutif. Plus particulièrement, deux grands auteurs vont prendre pour exemple le Royaume-Uni pour expliquer l'importance de cette séparation. A partir de là, John Locke (1632-1704) va élaborer une première théorie de distribution des pouvoirs sans s'atteler directement à une véritable séparation. Son objectif est d'instaurer la liberté et selon lui, la séparation des pouvoirs, ou plutôt “distribution” est un moyen d'arriver à cela. [...]
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