droit constitutionnel, régime parlementaire, démocraties occidentales, système présidentiel, Chambre des représentants, bicamérisme, suffrage universel direct, unicamérisme, régime mixte, Chambre des Communes, Ve République, République de Weimar, monarchie de Juillet, Séparation des pouvoirs, pouvoir exécutif bicéphale, Parlement, Sénat, système parlementaire britannique, partis politiques
L'expression "régime parlementaire" ne se réfère pas seulement aux mécanismes constitutionnels susceptibles d'être déterminés par l'observation. Il s'agit avant tout d'un des modèles de leadership étatique les plus prisés par les démocraties politiques occidentales. On le trouve notamment en Grande-Bretagne, en Italie ou en Espagne. Il finit par s'installer en France sous la IIIe et la IVe République, non sans mal. Le système parlementaire s'est toujours imposé comme le principal garant d'une démocratie effective et un rempart contre les tentations des tendances autoritaires des gouvernants ; les États-Unis d'Amérique et la Suisse restent les exceptions d'actualité. Même si cette forme de régime politique n'a pas toujours évité de céder la place à des régimes autoritaires dans certains pays, le retour à ses principes s'est généralement plus ou moins auto-imposé. Comprendre les traits caractéristiques du modèle parlementaire est donc tout aussi important que d'entreprendre une analyse pragmatique des régimes contemporains qui s'en réclament ; nous pouvons les comprendre sans trop d'incertitude.
[...] Dans les deux pays, il y a souvent une véritable concentration du pouvoir entre les mains de l'exécutif. Même si le Premier ministre britannique n'est pas élu, il reste généralement le fer de lance de la campagne de son parti, le peuple a voté pour lui indirectement aux élections et ensuite le monarque ne peut que nommer son devoir. En principe, il bénéficie de la large majorité établie par le système avant -après-après et de la tradition d'un soutien efficace et discipliné de la Chambre des communes. [...]
[...] De plus, l'unicamérisme n'exclut pas l'utilisation de la plupart des mécanismes parlementaires. L'abandon par la Grande-Bretagne de la monarchie absolue après la révolution de 1688 a abouti à une monarchie constitutionnelle limitée : dans un premier temps, un cabinet responsable à la fois du monarque et de la Chambre des communes s'est progressivement imposé, le roi commençant à être dépouillé de certains pouvoirs par un ensemble de gouvernements jouissant d'une indépendance de plus en plus affirmée. Ce système parlementaire dual cède cependant rapidement la place à un système parlementaire unitaire, la période classique étant le règne de la reine Victoria (1837-1901) : le Premier ministre n'est plus responsable devant la Chambre des communes. [...]
[...] Le régime politique conventionnel de la France (1792-1795) en est un exemple. Si en se référant aux modèles présidentiels ou parlementaires jusqu'au début du XXe siècle, on pouvait distinguer assez facilement plusieurs régimes, ce n'est plus le cas. Aujourd'hui, d'une part, le système dit parlementaire, dans lequel l'exécutif abandonne la plupart de ses prérogatives, peut rapidement ressembler à un système de conseil ; d'autre part, un système d'assemblée peut être largement limité par l'autorité personnelle et le pouvoir du ou des détenteurs du pouvoir exécutif. [...]
[...] La perte est un renversement d'une coalition au sein de la législature pour créer une crise. À l'inverse, lorsque les pays ont un multipartisme compétitif, l'instabilité aura une chance de régner si un parti dominant ne s'impose pas facilement dans une stratégie de coalition. En Italie, les chrétiens-démocrates ont assuré leur présence au gouvernement de la République jusqu'en 1993, sans parvenir à administrer un système fiable de coalitions avec des partis auxiliaires afin d'éviter toute instabilité gouvernementale. De plus, une coalition homogène de partis peut permettre une majorité parlementaire si elle est au pouvoir depuis longtemps. [...]
[...] Différence entre régime présidentiel et régime parlementaire Le système parlementaire de la Grande-Bretagne s'oppose généralement au système présidentiel des États-Unis d'Amérique, qui revendique une séparation assez serrée des pouvoirs en réduisant les moyens de pression entre eux. Cependant, une certaine coopération des grandes puissances est toujours nécessaire à Washington et à Londres. Les électeurs de Philadelphie, qui ont adopté la Constitution le 17 septembre 1787, songent un moment à faire de George Washington un monarque dans la perspective d'une monarchie limitée. [...]
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