Le régime parlementaire est né en Grande-Bretagne en 1782, et a été très vite considéré comme un modèle. Pour preuve, il s'est étendu par la suite en France sous la Restauration et la monarchie de Juillet, et dans de nombreux états d'Europe ou du Commonwealth. Les règles du régime britannique sont apparues progressivement et sont d'origines conventionnelles. Néanmoins, quelques sources écrites servent de base : La Magna Carta (1215), la Petititon of Rights (1628), le Bill of Rights (1688), ou encore l'Act of Settlement (1700).
Le régime parlementaire désigne un régime politique défini par une séparation souple des pouvoirs ; le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif sont interdépendants et collaborent. Le Parlement britannique est bicaméral (Chambre des Lords, Chambre des Communes). Et, le régime parlementaire est moniste : une seule source de pouvoir, celle de l'Assemblée, le Chef de l'Etat s'efface, et le gouvernement n'est responsable que devant le Parlement. Les différents régimes parlementaires possèdent certaines ressemblances, et connaissent diverses interprétations.
Berceau du parlementarisme, la nature du régime britannique n'en est pas moins pour autant aujourd'hui d'une nature ambiguë. Certains spécialistes vont même jusqu'à refuser d'employer le terme de parlementaire pour désigner le régime anglais. Face à une telle évolution, on peut se demander pourquoi on doit douter du caractère parlementaire britannique.
[...] Cette pratique est si fréquente que les Communes ne parviennent presque jamais au terme de leur mandat. On parle de dissolution à l'anglaise pour montrer la dissolution de confort, souvent un an avant l'échéance. Le temps renforce l'autorité de la Chambre des Communes et celle du premier ministre, faisant ainsi pensant à un régime présidentiel. Bien plus, la pratique détourne de leurs fonctions premières les mécanismes institutionnels comme le droit de dissolution. Les moyens d'action des pouvoirs, en principe pour que le pouvoir arrête le pouvoir s'atténuent en favorisant l'avènement d'un régime de parti. [...]
[...] Même s'ils ont certains pouvoirs similaires aux Communes, ils n'en usent presque jamais, Ils évitent les conflits avec les Communes (par exemple, ils peuvent retarder un projet de loi en première lecture, mais ne le font pas en seconde lecture) acceptant ainsi leur subordination. Certains parlent de la Chambre des Lords comme le pâle fantôme d'assemblée En conséquence, la loi émane avant tout de la Chambre des Communes, le bicaméralisme est inégalitaire. On pourrait même parler de régime monocaméral. Son existence est cependant encre justifiée par son rôle juridictionnel et son rôle de contre-pouvoir. [...]
[...] Depuis, le Premier Ministre actuel, M. Blair a fait une réforme et a supprimé les pairs héréditaires. Il a même proposé en 2001 qu'on fasse élire la Chambre des Lords. L'exécutif quant à lui, est bicéphale : on distingue le pouvoir royal et le pouvoir ministériel. Le premier est affaibli au profit du second afin que le roi règne mais ne gouverne pas Le souverain, tout d'abord, n'a aucun pouvoir véritable : il a un rôle de représentation et de magistrature morale. [...]
[...] Face à une telle évolution, on peut se demander pourquoi on doit douter du caractère parlementaire britannique. Les institutions définissent juridiquement un régime parlementaire moniste Toutefois, certaines évolutions des mécanismes institutionnels tendent à remettre en cause l'aspect parlementaire du régime (II). I. Le régime britannique, un idéal parlementaire en théorie Produits de l'Histoire, les institutions britanniques ont progressivement instauré les grands traits qui forment aujourd'hui le régime parlementaire : une séparation des pouvoirs ainsi que des moyens d'actions réciproques La séparation des pouvoirs, gage d'un gouvernement modéré Le Parlement est bicaméral : on distingue la Chambre des Communes et la Chambre des Lords. [...]
[...] Le Parlement britannique est bicaméral (Chambre des Lords, Chambre des Communes). Et, le régime parlementaire est moniste : une seule source de pouvoir, celle de l'Assemblée, le Chef de l'Etat s'efface, et le gouvernement n'est responsable que devant le Parlement. Les différents régimes parlementaires possèdent certaines ressemblances, et connaissent diverses interprétations. L'Angleterre est depuis sa naissance un modèle unique : par exemple, elle adopte le bipartisme : même si d'autres partis sont présents dans la vie politique, deux partis retiennent en effet l'attention du corps électoral : le parti conservateur (les whigs) et le parti travailliste (les Tories). [...]
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