Politique française, quinquennat, réforme du 2 octobre 2000, référendum, démocratie, tradition du septennat, Jacques Chirac, article 89 de la Constitution, mandat présidentiel
Initialement, le mandat présidentiel avait été fixé à sept ans conformément à une tradition monarchiste. Beaucoup entendaient que le septennat n'était pas approprié à nos aspirations, et que de par sa durée trop longue, il ne pouvait pas atteindre le principe républicain. L'une des caractéristiques principales est donc de privilégier l'intérêt commun. C'est à cause de cette tradition ancrée dans les esprits français que le septennat a perduré dans notre système politique. Plusieurs chefs d'État ont été réticents concernant la réduction du mandat présidentiel par exemple Charles De Gaulle, qui ne voulait pas remettre en cause la tradition du septennat. Il vrai que plusieurs chefs d'État avaient consolidé l'idée du quinquennat par exemple Georges Pompidou, mais ce dernier avait peur de ne pas recueillir les 3/5ème de la majorité parlementaire pour pouvoir valider la réforme sur la réduction du mandat.
[...] On aura des individus qui seront alors dans le jeu politique. En conséquence, le passage du septennat au quinquennat institue un mandat plus court et donc une expression plus accentuée des citoyens français. Le septennat paraîtrait aujourd'hui inadapté aux convenances modernes des individus. Cette réduction de mandat raccourcit le temps d'action du président de la République, ce dernier va alors se concentrer sur un des piliers de la démocratie qui est le peuple. Il sera plus attentif aux attentes des citoyens français. [...]
[...] Ainsi, cela nous amène naturellement à nous interroger sur la question suivante : la réforme du quinquennat est-elle démocratique ? La réforme du quinquennat serait une réalité démocratique cependant cette apparence démocratique serait imparfaite Le quinquennat : un souffle démocratique La réduction du mandat présidentiel apparaît comme novateur pour les décisionnaires et les citoyens celui-ci permettrait aussi de réduire les cohabitations qui limitent le régime semi-présidentiel Un système rationnel Le mandat présidentiel réduit à cinq ans permet aux citoyens de s'exprimer régulièrement ainsi que de permettre la rénovation du cadre politique Affirmation de la souveraineté du peuple Le peuple est au centre de la démocratie comme le sous-entend une expression d'Abraham Lincoln : démocratie du peuple par le peuple et pour le peuple ». [...]
[...] De plus, cette nouvelle réforme permet de limiter un phénomène politique : la cohabitation. Fin du tropisme cohabitationniste La cohabitation est un phénomène politique qui a pour effet de porter atteinte au régime semi-présidentiel cependant deux lois interviennent afin de réduire les effets de la cohabitation La cohabitation source de paralysie du régime La cohabitation se définit comme la coexistence au sein de l'exécutif d'un président et d'un Premier ministre appartenant à deux partis politiques opposés. Or un régime semi-présidentiel ne peut bien fonctionner qu'en cas d'accord entre le Premier ministre et le président de la République. [...]
[...] Le mandat quinquennal permet de répondre aux exigences démocratiques des citoyens français cependant le quinquennat serait politiquement contesté. II) Une durée de mandat relative Le quinquennat fait naître une puissance institutionnelle au président de la République qui n'est pas sans effet L'hégémonie du chef de l'état La puissance du président se caractérise par une présidentialisation de la Ve république ainsi que par un mandat successif Pérennisation du présidentialisme La présidentialisation de la Ve République se caractérise par le fait que le chef de l'état soit tout puissant et cependant ceci n'est pas une bonne chose pour la démocratie, car cela mettrait en danger le régime politique français. [...]
[...] Cette disposition quinquennale fait naître un déficit démocratique ainsi qu'une crise de l'autorité. Les moyens du président de la République sont limités de par un temps de présidence amoindrie, les élus n'ont pas le temps de résoudre les crises et les problèmes de la nation. Certains des élus vont alors décider de prendre quand même des décisions politiques, sociales, mais ne vont pas en subir les conséquences. Enfin, on ne peut pas sanctionner les élus, car il n'y a pas d'élections entre, qui permettent aux citoyens français d'exprimer leurs mécontentements. [...]
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