Référendum, pratique démocratique, danger démocratique, souveraineté nationale, volonté générale, article 11 de la Constitution, démocratie semi-directe, traité de Maastricht, article 3 de la Constitution, référendum du 6 novembre 1988, abstention
La souveraineté nationale repose sur trois principes, tout d'abord la souveraineté est unique et indivisible, de ce fait, il s'agit d'un être collectif et unique, la nation. Cette nation peut déléguer en totalité sa souveraineté à des représentants élus qui incarnent la volonté générale. La souveraineté est aussi une souveraineté inaliénable, ainsi, la nation ne peut déléguer sa souveraineté que pendant une durée limitée. Enfin la souveraineté est imprescriptible, elle peut déléguer ou récupérer sa souveraineté à tout moment.
[...] Le veto populaire quant à lui permet au peuple à l'issue d'un référendum de s'opposer à l'entrée en vigueur d'une loi déjà votée. La pratique du référendum est démocratique, en effet, l'article 3 de la Constitution dispose que sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques et il est toujours universel, égal et secret ainsi, les électeurs sont tous égaux et libres de voter. [...]
[...] La démocratie participative est aussi très souvent détournée au profit des élites qui se méfient de plus en plus du peuple et remettent en cause leur maturité à prendre des décisions en matière politique. Cette marginalisation exclue de plus en plus le peuple de leur souveraineté, notamment en instaurant des limites au référendum. Le référendum peut réviser la Constitution, débattre sur des sujets économiques, sociaux ou encore environnementaux, il peut également réviser l'organisation des services publics ou porter sur des traités institutionnels. [...]
[...] Le référendum : entre pratique démocratique et danger Une pratique démocratique Expression de la souveraineté La souveraineté nationale repose sur trois principes, tout d'abord la souveraineté est unique et indivisible, de ce fait, il s'agit d'un être collectif et unique, la nation. Cette nation peut déléguer en totalité sa souveraineté à des représentants élus qui incarnent la volonté générale. La souveraineté est aussi une souveraineté inaliénable, ainsi, la nation peut déléguer sa souveraineté que pendant une durée limitée et enfin la souveraineté est imprescriptible, elle peut déléguer ou récupérer sa souveraineté à tout moment. [...]
[...] Cette abstention est causée la plupart du temps par des questions politiques qui ont peu d'intérêt pour le peuple, ainsi que des questions souvent mal posées et pas comprises par les électeurs. Le peuple connait en général mal le droit et ne se sent pas impliqué et engagé dans ces questions. Les élites ont peu confiance dans le peuple, qui le juge immature et pas impliqué, mais le peuple n'a aussi pas confiance dans ses représentants. Selon Rousseau, un peuple est toujours le maitre de changer ses lois, même les meilleurs , de ce fait il peut agir comme bon lui semble ce qui peut faire peur aux élites. [...]
[...] Le peuple est mal représenté, en effet, les élites sont souvent des hommes avec peu de femmes, en effet, seulement 13,8% des maires élus en 2008 sont des femmes. Les inégalités créent donc un fossé entre les élus et les citoyens, d'autant plus que le scrutin majoritaire marque encore plus cet écart. Le scrutin majoritaire qui permet d'avoir un système plus stable, mais moins démocratique, il s'oppose au scrutin proportionnel qui est plus démocratique et permet donc de mieux représenter le peuple à travers des élus qui reflètent le plus équitablement la diversité des opinions. [...]
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