Constitution américaine, États-Unis, régime présidentiel, séparation stricte des pouvoirs, séparation souple des pouvoirs, pouvoir législatif, Congrès, Président, pouvoir exécutif
La Constitution des États-Unis s'est directement inspirée des philosophies de la séparation des pouvoirs de Locke et de Montesquieu. Elle a été adoptée le 17 septembre 1787 à Philadelphie, mettant en place une République fédérale. Cette Constitution définit le régime des États-Unis comme étant un régime présidentiel. De plus, aux États-Unis, les pouvoirs sont conçus théoriquement comme strictement isolés dans leur rôle. Cependant, l'influence de John Locke sur les Pères Fondateurs des États-Unis les a poussés à suivre sa théorie des « checks and balances », où chacun des pouvoirs représente un frein et un contrepoids pour l'autre, ce qui permet donc d'éviter l'abus de pouvoir et la possibilité que l'État disparaisse. En effet, l'histoire révèle que bien souvent lorsque les pouvoirs sont séparés d'une façon trop stricte, il en résulte des coups d'État, car les différents organes ne peuvent communiquer entre eux.
[...] Tout d'abord, le Président participe indirectement à la fonction législative même s'il n'a pas officiellement le droit d'initiative, il peut cependant faire pression sur le Congrès par sa possibilité de demander à des représentants ou à des sénateurs de proposer une loi. Le Président passe par ces alliés politiques au Congrès afin de faire déposer des projets de loi de manière indirecte. Nous constatons des relations tissées entre les deux pouvoirs. Les projets de loi adoptés sont alors généralement ce qui ont le soutien du président. En outre, aux termes de l'article I section 7 de la Constitution des États-Unis « le président dispose du droit de véto ». Le Président à la possibilité de refuser la promulgation d'une loi. [...]
[...] Chaque organe a son propre rôle à jouer avec des fonctions distinctes et spécialisées, ce qui caractérise effectivement la séparation stricte des pouvoirs du régime présidentiel des États-Unis. La séparation stricte des pouvoirs indubitable par le Président des États-Unis, titulaire du pouvoir exécutif Aux termes de l'article II section 1 de la Constitution des États-Unis, « Le pouvoir exécutif sera conféré à un président des États-Unis d'Amérique ». Le pouvoir exécutif est propre au Président, ce qui montre bien le caractère strict de la séparation des pouvoirs aux États-Unis. [...]
[...] Concrètement, en désignant un juge à la Cour Suprême, le Président aura une influence sur la politique américaine à long terme, car l'ancien président pourra orienter le futur contrôle du régime présidentiel, des pouvoirs. Ainsi, la Constitution américaine établit un contrepoids et un équilibre entre les pouvoirs par les prérogatives du Président sur le maintien du Congrès dans son rôle législatif et inversement. La séparation des pouvoirs stricte aux États-Unis est alors en pratique illusoire en vue de la pratique de ces actes politiques. [...]
[...] Tout cela fait que son élection reste très personnalisée. Nous pouvons voir ici que le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif sont indépendants, car chacun définit sa politique et ces pouvoirs spécialisés ont chacun des fonctions distinctes et aucun ne peut mettre fin au mandat de l'autre. Le régime présidentiel américain prévoit donc une séparation stricte des pouvoirs par la Constitution, qui est assurée par le pouvoir judiciaire dont la Cour Suprême. Une séparation stricte des pouvoirs en pratique illusoire par leurs collaborations nécessaires à la stabilité de l'État Nous allons voir les contrôles réciproques entre ces différents organes, d'abord par le Congrès qui arrive à contrôler l'action du Président puis comment ce Congrès est maintenu dans son rôle législatif par les prérogatives du Président La séparation souple des pouvoirs bénéfique pour un équilibre par les contrôles du Congrès sur l'action du Président Le législatif dispose de différents moyens de pression sur le Président, chef suprême de l'exécutif, ce qui est bénéfique pour maintenir un équilibre entre le pouvoir législatif et exécutif. [...]
[...] En cas contraire, il ne peut pas y avoir d'engagement militaire américain. Enfin, le Congrès peut influer sur les pouvoirs du Président, car elle dispose de commissions d'enquête qui sont extrêmement exposées. Toute commission d'enquête a une influence très grande sur l'opinion publique, car elles sont très médiatisées. C'est pourquoi elles peuvent surveiller l'action du Président, la freiner ou la paralyser. Le Congrès dispose donc bien d'importantes prérogatives vis-à-vis du Président, mais cela peut laisser craindre un déséquilibre institutionnel au profit du Congrès. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture