Les rapports entre le premier ministre et le président de la République sont définis dans la Constitution, mais ils dépendent surtout des deux personnages qui ont ces deux fonctions à un moment donné. Le président de la République a la plus haute fonction du pouvoir exécutif de la République française. Il est le chef de l'Etat, mais aussi le chef des armées et le garant de la Constitution.
Le premier ministre est le chef du gouvernement. Il est nommé par le président de la République. Il propose une liste de noms au président qui à partir de celle-ci nommera les différents ministres du gouvernement. Ils représentent tous deux le pouvoir exécutif.
Il s'agira ici de traiter de leurs relations uniquement sous la Ve République. Les rapports entre les deux Hommes politiques ont toujours été sources de débat depuis le début de cette Ve république. C'est encore le cas aujourd'hui entre Nicolas Sarkozy et François Fillon notamment par la prééminence du chef de l'état dans toute la vie politique quotidienne française.
Cependant un équilibre est-il introuvable dans les rapports entre le premier ministre et le président de la République ?
[...] Les élections législatives anticipées donneront lieu à la troisième cohabitation de la Vème République. Le président Jacques Chirac nomme alors un premier ministre de gauche : Lionel Jospin. Cette dernière cohabitation (à ce jour) durera jusqu'en 2002, année de réélection de Jacques Chirac, de nouvelle concordance des majorités et année de changement de la durée du mandat présidentiel du septennat au quinquennat. [...]
[...] Le pouvoir du chef de l'état réduit en faveur du chef du gouvernement : La cohabitation signifie que la majorité parlementaire dont est issu le premier ministre est en divergence avec la majorité présidentielle. Concrètement, aux élections présidentielles le peuple a voté pour un président issu d'un parti x et aux élections législatives il a voté pour des députés issus d'un parti y. Dans ce cas-là, le premier ministre nommé par le président de la République sera issu de la majorité parlementaire donc du parti y. [...]
[...] Puis, après la démission de De Gaulle, de 1969 à 1974 elle régnera encore, toujours avec la droite, mais sous la présidence de Georges Pompidou. Suite au décès de ce dernier, Valéry Giscard D'Estaing (de droite) devint président de la République de 1974 à 1981. De 1981 à 1986 et de 1988 à 1993, la concordance des majorités était toujours présente, mais avec la gauche au pouvoir et François Mitterrand à la présidence. Puis de 1995 à 1997, la droite revint au pouvoir avec Jacques Chirac président de la République. [...]
[...] La concordance des majorités est la période normale elle traduit l'idée de base du général de Gaulle lors de la création de la constitution de 1958 et de la mise en place de la Vème République. Dans cette situation, le président de la République prédomine sur le premier ministre. En effet, il y a un lien de subordination entre les deux puisque le président nomme le premier ministre. C'était la volonté du général de Gaulle d'avoir un président fort avec plus de pouvoirs que dans les précédentes républiques. [...]
[...] Les rapports entre le chef de l'État et le chef du gouvernement : un équilibre introuvable sous la Vème République ? Les rapports entre le premier ministre et le président de la République sont définis dans la constitution, mais ils dépendent surtout des deux personnages qui ont ces deux fonctions à un moment donné. Le président de la République a la plus haute fonction du pouvoir exécutif de la République française. Il est le chef de l'état, mais aussi le chef des armées et le garant de la constitution. [...]
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