« Les hommes ont inventé l'Etat pour ne pas obéir aux hommes », Georges Burdeau.
L'Etat est à la fois une construction historique et une volonté théorique, ce qui explique la difficulté quant à sa définition. De cette manière, on a toujours cherché à donner une définition de l'Etat pour pouvoir en définir les caractéristiques. Si l'on devait donner une définition large de l'Etat, on pourrait parler de celui-ci comme étant un phénomène politique et juridique qui tient à la fois d'une construction de l'esprit et de la réalité sociologie nationale et internationale. D'une manière plus étroite, l'Etat est un endroit du monde ou prend son sens la fonction de réguler et la fonction de donner les moyens de régler ce qui est du droit ou ce qui ne l'est pas.
Il existe plusieurs formes d'Etat. L'Etat est unitaire quand un seul ensemble institutionnel possède la souveraineté. Lorsqu'elle est partagée entre plusieurs Etats souverains eux-mêmes regroupés au sein d'un même ensemble étatique, on parle d'Etat fédéral. Enfin, il existe l'Etat régional, qui est en fait un Etat unitaire décentralisé.
[...] Il n'y a pas de nation sans territoire. Le territoire est le seul lieu d'exercice des compétences de l'État, c'est lui qui va déterminer le lieu d'exercice de compétence de l'État. Mais le territoire est aussi un moyen de sédentarisation, un moyen de fixer une population sur un sol. Il permet également aux groupes qui l'habitent de prendre conscience de celui-ci. Comme les Palestiniens qui se battent pour lui). Le territoire est souvent le prix de nombreuses luttes et combat. [...]
[...] Une population se caractérise souvent par le fait qu'elle a une langue unique, même si ce n'est pas toujours la règle comme c'est le cas en Belgique ou français et flamand se côtoient. C'est le sentiment d'appartenance nationale qui justifie la présence de l'État. Cependant, il existe deux définitions de ce sentiment d'appartenance à une nation. La première analyse le sentiment d'appartenance à une nation comme se dégageant des critères fondés sur l'unité de la langue, la religion ou l'origine. [...]
[...] C'est ensuite un pouvoir originaire, à la source de l'ordre juridique. C'est-à-dire qu'il offre la capacité à l'État du pouvoir constituant. C'est le premier consentement à son autolimitation. C'est le propre d'un État de droit, par opposition à un État de police. Enfin, c'est un pouvoir suprême, un pouvoir qui n'est pas contesté. Cela signifie qu'en son territoire, il ne rencontre ni pouvoir égal ni pouvoir supérieur. L'État est reconnu par tous. Il est donc légitime. De cette légitimité née certains aspects pratiquent qui nécessitent cette légitimité. [...]
[...] Pour finir, si l'on devait définir un État de façon juridique, on pourrait dire que c'est un appareil fonctionnaire ayant les compétences d'une personne de droit avec a sa tête le gouvernement. Une personne morale soumise a des règles Si l'État est une personne de droit, alors il est soumis à des règles. L'état est donc soumis au droit public. Sa première limite est la constitution qu'il ne pourra pas enfreindre. En effet, la constitution est la volonté du peuple, la bafouer reviendrait à perdre la légitimité. Il est également soumis aux règles spécifiques concernant ses organes, comme le droit administratif. [...]
[...] Depuis lors, l'État est reconnu comme la seule et unique puissance nationale. L'État est devenu légitime aux yeux de tous. Malgré cela, il existe des exceptions. On a l'heure actuelle des pays sans État. Ils possèdent tous les caractères spécifiques à un État, comme la population ou le territoire, mais n'ont aucune organisation souveraine. C'est par exemple le cas de la Somalie qui souffre actuellement d'une scission de la population entre différents clans se faisant la guerre. De même, on a des sociétés qui vivent très bien sans État, comme c'est le cas de certaines tribus d'Amazonie. [...]
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