La Constitution de 1958 tend à modifier la situation du chef de l'Etat par rapport à celle en vigueur sous la IIIe et la IVe République. La Constitution de 1958 donne au président de la République des prérogatives plus nombreuses par rapport aux régimes antérieurs.
De Gaule une fois revenu au pouvoir est chargé de rédiger une nouvelle Constitution, et un travail de rédaction démarre sous la direction de Michel Debré, le véritable chef d'orchestre de ces travaux de préparation. Ce texte aboutit à un texte, présenté lors du référendum du 28 septembre 1958, recueillant une majorité des voix (80 %). Ce texte devient le texte fondateur de la Ve République organisant les rôles des pouvoirs publics et tente de limiter l'instabilité gouvernementale ainsi qu'à la guerre de l'Algérie. Avec cette nouvelle Constitution, le retour d'un exécutif fort est primordial. C'est pourquoi les fondateurs de cette Constitution ont désiré placer le président de la République comme garant des instituions et se sont calqués sur le modèle britannique avec un Premier Ministre fort.
L'article 8 dispose « le président de la République nomme le Premier Ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement. Sur la proposition du Premier Ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions. »
Cet article permet de présenter les pouvoirs du président de la République face au gouvernement.
De plus, il met en avant l'importance du Premier Ministre tout en accentuant sur la puissance du Président de la République. Le Chef de l'Etat personnifie le principe républicain et l'unité de la nation. Il est un véritable chef suprême, avec des missions bien définies telles qu'être le gardien de la Constitution, l'arbitre suprême ainsi que le garant des droits et des traités.
[...] Le pouvoir partagé face a la nomination des ministres Sur la proposition du premier ministre, le président nomme les premiers ministres et secrétaires d'état, et met fin a leur fonction. Selon le contexte politique, la composition du gouvernement est décidée soit par le chef de l'état, soit par le premier ministre. Cependant, le président de la république perd sa qualité de chef de l'exécutif au profit du premier ministre, conformément au régime parlementaire instauré en 1958. Le premier ministre décide de la composition du gouvernement. [...]
[...] C'est parce que le gouvernement est responsable devant l'assemblée nationale, que le nouveau chef du gouvernement doit être compatible avec la majorité parlementaire. C'est ainsi que le leader de la majorité et imposé au président de la république. Autrement dit, le président est alors contraint, par le rapport de force politique qui lui est défavorable de nommer la personnalité que la nouvelle majorité reconnaît comme le futur premier ministre, c'est ce qu'on illustré les nomination de Jacques Chirac en 1986, ainsi que Lionel Jospin en 1997. [...]
[...] C'est pourquoi les fondateurs de cette constitution ont désiré placer le président de la République comme garant des instituions et ont se sont calqué sur le modèle Britannique avec un Premier Ministre fort. L'article 8 dispose le président de la République nomme le Premier Ministre. Il met fin a ses fonctions sur la présentation par celui ci de la démission du Gouvernement. Sur la proposition du Premier Ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions. [...]
[...] Le président de la République, le chef suprême de l'exécutif A. La nomination du premier ministre par le chef de l'état Le président de la république nomme le premier ministre dans le cadre de ses pouvoirs propres en vertu de l'article 8 de la constitution de 1958 : le président de la république nomme le premier ministre Lorsque le président a le soutien de la majorité de l'assemblée nationale, ce dernier possède une grande liberté pour nommer la personnalité de son choix au poste de chef de gouvernement. [...]
[...] La soumission du premier ministre au président de la république Dès lors on comprend que le premier ministre est soumis à la puissance du président de la république. D'après l'article le chef de l'état a une totale liberté dans la nomination de son premier ministre. Cependant, une fois élu, le premier ministre est sous la pression du chef de l'état dans certaines mesures. En effet, lorsque le premier ministre prend une décision, ce dernier est dans l'obligation de suivre les idées du président de la république. [...]
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