La grandeur du Capitole à elle seule illustre la puissance du Congrès, organe indispensable au Président sans lequel il ne pourrait gouverner. En effet, le Congrès tel qu'il est aujourd'hui existe depuis la convention de Philadelphie de 1787 et est chargé d'élaborer, de discuter et de voter les lois, tout en contrôlant le pouvoir exécutif. Par exemple, la chambre des représentants est chargée de voter le budget fédéral proposé par l'Exécutif, et sans son accord le projet doit être revu. L'Exécutif est donc dépendant du congrès qu'il doit solliciter continuellement pour qu'il puisse mettre en place son programme. Pour accomplir son pouvoir législatif, le Congrès est composé d'une chambre haute, le Sénat, et d'une chambre basse, la Chambre des représentants. Les sénateurs ont généralement un plus grand prestige que la Chambre grâce à leur plus long mandat (deux ans pour les représentants et six ans pour les sénateurs), leur assemblée plus réduite (cent sénateurs et quatre cent trente-cinq représentants) et leurs plus grandes circonscriptions. Effectivement, le nombre de représentants dans la chambre basse est proportionnel à la démographie de l'État, contrairement aux sénateurs, qui sont deux par état, quelle que soit sa taille. Le congrès n'a cependant pas pour seule fonction la fonction législative. Par la puissance qui lui est donnée par sa légitimité, plus grande que celle du président puisque les membres du congrès sont élus au suffrage universel, alors que le président est élu au suffrage indirect, le congrès a aussi un rôle de contre-pouvoir.
[...] Lors de l'affaire du Watergate en 1974, Nixon sous pression d'une mise en accusation par les représentants, préféra démissionner. Ce droit d'impeachment est donc un contre-pouvoir efficace dans un contexte de séparation des pouvoirs. La procédure d'impeachment est une spécificité anglo-saxonne. En France au contraire, aucun procès n'est nécessaire. Si au moins un dixième des députés décide de présenter une motion de censure contre le gouvernement, et que la majorité des députés de l'Assemblée adoptent cette motion, alors le premier ministre doit remettre la démission du gouvernement. [...]
[...] En quoi consiste la puissance du Congrès ? La grandeur du Capitole à elle seule illustre la puissance du Congrès, organe indispensable au Président sans lequel il ne pourrait gouverner. En effet, le Congrès tel qu'il est aujourd'hui existe depuis la convention de Philadelphie de 1787 et est chargé d'élaborer, de discuter et de voter les lois, tout en contrôlant le pouvoir exécutif. Par exemple, la chambre des représentants est chargée de voter le budget fédéral proposé par l'Exécutif, et sans son accord le projet doit être revu. [...]
[...] - Les commissions parlementaires : les commissions parlementaires ont le pouvoir d'enquêter sur les hauts fonctionnaires à l'exécutif. Elles disposent, comme le Congrès, de moyens financiers et matériels importants et sont composées des deux principaux partis du pays. Elles peuvent interroger n'importe quel haut fonctionnaire et accéder à leurs dossiers et données personnelles. Le Congrès américain est donc plus puissant que le français en raison de la pluralité de ses contre-pouvoirs, du fait qu'il ne soit pas soumis au droit de dissolution, et du fait qu'il n'ait pas de discipline de vote. [...]
[...] Ces pouvoirs de «conseil et consentement» sont en effet exclusivement réservés au Sénat, comme le vote du budget qui appartient à la Chambre des représentants. Cependant, l'Exécutif peut contourner cette exigence en adoptant des accords internationaux qui n'ont pas la forme de traités internationaux, les exécutifs agréments. - La Chambre peut élire le président des États-Unis si il n'y a pas de majorité au sein des Grands Électeurs. - Un accord du Sénat est nécessaire quant aux nominations des hauts fonctionnaires comme les juges, les membres du cabinet présidentiels La puissance du congrès est donc premièrement législative, il élabore et vote les lois, même s'il a de forts liens avec l'Exécutif, quand il doit approuver le budget par exemple. [...]
[...] Ce droit de véto incite ainsi au compromis et à la collaboration. B. Un pouvoir législatif en interaction avec le pouvoir exécutif Le président est dépendant du congrès dans le sens où - La Chambre des représentants vote le budget fédéral et le Sénat peut amender ou rejeter ses propositions s'il le souhaite - Le Sénat impose à la majorité des deux tiers la ratification des traités proposés par le président, qui ont une autorité supérieure à celle des lois des États. [...]
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