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Aujourd'hui, dans les démocraties représentatives, l'élection au suffrage universel se fait à l'unanimité, ce n'est pas le cas pour le choix du mode de scrutin, qui est un ensemble de règles de droit visant à traduire, dans le cadre d'une élection, les suffrages obtenus par les différents candidats ou listes en présence en sièges à pourvoir. C'est pour cela que le mode de scrutin a autant varié dans le temps. Depuis 1871, la France a connu une dizaine de changements importants de mode de scrutin.
Le mode de scrutin résulte de différents choix portant sur le nombre de sièges à pourvoir, du nombre de tours ou de la règle d'attribution des candidats. Ainsi, il existe deux principaux modes de scrutin, le scrutin majoritaire et le scrutin proportionnel.
[...] Car si aucune alliance ne se fait, on aura un système bipartite. Comme c'est le cas aux États-Unis par exemple, on retrouve les républicains opposés aux démocrates. Enfin, puisque le scrutin majoritaire ne confère pas à l'assemblée désignée une représentation fidèle du corps électoral, un « charcutage électoral » se rend possible, ce qui permettra aux candidats « indésirables » à qui il faut beaucoup plus de voix que les autres de se faire élire. En outre, par son effet de surreprésentation, le scrutin majoritaire présente l'avantage de favoriser une majorité stable et efficace, qui sera alors en mesure de gouverner. [...]
[...] Sa représentation contrairement à celle du scrutin majoritaire est proche de la réalité politique. C'est une bonne chose puisque grâce à cela, tous les partis politiques, majoritaires et minoritaires peuvent être représentés. Chaque parti est mis sur le même piédestal, c'est pourquoi avec un mode de scrutin proportionnel chaque parti a autant de chance d'être élu. En effet, les partis minoritaires ne sont pas en sous-représentation, ce qui leur permet d'avoir une chance d'être écoute et même élu par la suite. [...]
[...] Il serait alors intéressant de se demander quels sont les effets que peuvent avoir les modes de scrutin sur la politique. Le mode de scrutin n'est pas neutre sur la vie politique. Le scrutin majoritaire apporte une stabilité gouvernementale et le scrutin proportionnel produit une représentation politique juste (II). Un scrutin majoritaire pour une stabilité gouvernementale Une justice non équitable Pour commencer, il est important de rappeler en 1958, la plupart des membres de l'élite politique en France voulaient que des représentants au suffrage majoritaire soient élus. [...]
[...] Le plus souvent, le scrutin proportionnel est un scrutin de liste, servant à choisir les représentants au sein d'une assemblée exerçant des fonctions législatives. Il existe deux types de listes : les listes ouvertes dans lesquels les électeurs peuvent soit changer l'ordre des candidats sur la liste, soit ajouter ou supprimer des candidats sur la liste. Et les listes fermées où les candidats sur la liste ne peuvent être changés. Dans les deux cas, chaque parti présente autant de candidats qu'il y a de sièges à pourvoir. [...]
[...] C'est le cas par exemple sous la IVe République en France. Mais elles peuvent ne pas l'être, comme ce fut le cas aux élections législatives françaises de 1986, qui démontrent que le scrutin proportionnel ne mène pas toujours à un échec dû à l'instabilité politique. On remarque alors que les scrutins proportionnels rendent compliquer l'émergence d'une majorité stable et efficace, en favorisant une logique de coopération des partis. [...]
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