Ve République, fédération, régime parlementaire, Séparation des pouvoirs, régime présidentiel américain, régime présidentiel, séparation des pouvoirs aux États-Unis, suffrage universel direct, suffrage universel indirect, Mandat présidentiel, pouvoir exécutif, pouvoir réglementaire, Assemblée nationale, Congrès américain
Avec l'avènement de la Ve République en 1958, une évidence s'impose ; on est passé d'un Président qui "inaugure les chrysanthèmes" à un chef de l'État à la manoeuvre et aux pouvoirs considérablement amplifiés. Cette visibilité institutionnelle pousse à un rapprochement avec son homologue américain, à la tête d'un Fédération adoptant un régime présidentiel consacré dans le marbre de la constitution de 1787. D'autant plus que la Constitution de 1958, modifiée en 1962, a opéré des emprunts de ce régime sans se départir complètement de sa nature parlementaire. Les deux Présidents sont des représentants de leur nation respective et deviennent souvent le centre d'impulsion de toute action politique d'envergure. Cependant, ceci ne saurait occulter le fait que les deux chefs d'États agissent dans deux cadres constitutionnels différents. L'un préconisant une séparation stricte entre les pouvoirs, à laquelle la pratique apporte quelques aménagements, alors que le second laisse envisager principalement une séparation souple entre les pouvoirs, versant souvent dans une confusion de ses derniers.
[...] De plus, le Président peut initier une révision de la Constitution et solliciter le peuple en engageant un referendum. Des prérogatives présidentielles classiques aux États-Unis Si le Président américain détient le pouvoir exécutif, il se trouve confiné dans l'exercice de ses prérogatives dans un cadre bien défini : ainsi, si l'on estime que gouverner, c'est légiférer et dépenser, ces attributs du pouvoir sont, aux États-Unis, dans les mains du Congrès, qui ne peut être dissous par le Président, substituant ainsi la logique verticale de décision existant en France à une logique horizontale de négociation. [...]
[...] Quelles divergences et convergences des systèmes présidentiels aux États-Unis et en France ? Avec l'avènement de la Ve République en 1958, une évidence s'impose ; on est passé d'un président qui « inaugure les chrysanthèmes » à un chef de l'État à la manœuvre et aux pouvoirs considérablement amplifiés. Cette visibilité institutionnelle pousse à un rapprochement avec son homologue américain à la tête d'une Fédération adoptant un régime présidentiel consacré dans le marbre de la Constitution de 1787. D'autant plus que la Constitution de 1958, modifiée en 1962, a opéré des emprunts de ce régime sans se départir complètement de sa nature parlementaire. [...]
[...] Mais aussi, cela lui assure une prééminence indéniable au sein des institutions, au-delà de la répartition des pouvoirs entre le Président d'un côté et le Premier ministre et le gouvernement de l'autre. Il ne retrouve le rôle que le texte lui assigne qu'en période de cohabitation, lorsqu'il perd l'appui de la majorité parlementaire. Quant à l'étendue des pouvoirs Des prérogatives présidentielles en France découlant d'un régime présidentialiste Comparé à son homologue américain, le Président français possède des pouvoirs substantiellement plus étendus : il ne se limite pas, comme le premier, à animer ses systèmes politiques, mais il les domine et les maîtrise. [...]
[...] Nous pouvons donc nous demander quelles sont les divergences et convergences des systèmes présidentiels aux États-Unis et en France. Il serait intéressant, à cet égard, après avoir évoqué, dans une première partie, les convergences possibles entre les deux institutions de traiter les divergences qui persistent en la matière (II). Convergences Quant au mode de désignation La procédure de désignation En France, Le président de la République est élu au suffrage universel direct à deux tours, ce procédé ayant été introduit en 1962 suite à une révision contestée de la Constitution initiée par le général de Gaulle. [...]
[...] Actuellement, il est de 5 ans et renouvelable une fois seulement depuis la révision constitutionnelle de 2008. De ce fait, il apparaît que la France et les États-Unis adoptent des durées de mandats présidentiels assez courts, et dont le renouvellement est strictement encadré, rejoignant par-là une tendance, dans les régimes démocratiques, à limiter de plus en plus l'exercice du pouvoir dans le temps pour empêcher toute tentative d'appropriation de ce pouvoir. Quant au statut « Clef de voûte des institutions » À la tête de l'État, tant aux États-Unis qu'en France, se trouve un chef visible qui émerge et qui concentre sur sa fonction tous les projecteurs de l'actualité : Détenteur du pouvoir exécutif : Aux États-Unis, tout l'exécutif est dominé par le Président ; ce dernier assume à la fois le rôle de chef de l'État et les pouvoirs de chef du gouvernement. [...]
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