Société politique, pouvoir politique, rôle gouvernemental, état de nature, pouvoir législatif, John Locke, liberté politique, Jean-Jacques Rousseau
Avant la création de l'État, les Hommes, dénués de pouvoir politique, demeurent dans une société primitive ou eux seuls décident des lois. Dans cette situation nommée l'état de nature, tous les individus sont égaux et dépendent d'eux-mêmes. Selon plusieurs penseurs, ce fonctionnement ne peut persister à cause de l'égo des Hommes qui les poussent à agir par orgueil, ils instaurent alors la loi du plus fort. Par crainte, les individus ont alors le désir d'établir un réel pouvoir politique. Quelle procédure peut être mise en place pour passer de l'état de nature à la société politique et quelles sont ses fins ?
[...] Quelle procédure peut être mise en place pour passer de l'état de nature à la société politique et quelles sont ses fins ? Avant la création de l'État, les Hommes, dénués de pouvoir politique, demeurent dans une société primitive ou eux seuls décident des lois. Dans cette situation nommée l'état de nature, tous les individus sont égaux et dépendent d'eux-mêmes. Selon plusieurs penseurs, ce fonctionnement ne peut persister à cause de l'égo des Hommes qui les poussent à agir par orgueil, ils instaurent alors la loi du plus fort. [...]
[...] Une domination toute puissante au pouvoir Nous pouvons tout d'abord évoquer la création d'un État politique par le biais d'un contrat social. Ce terme utilisé par Rousseau témoigne d'une entente entre les individus, qui décideraient de confier leur liberté à un souverain. Alors le peuple, habitué à la crainte demeurant dans l'état de nature, décide d'abolir ce système animé par la licence en confiant toutes décisions à un chef tout puissant. Hobbes développe cette théorie affirmant que la création d'un État politique résulte d'une convention, et d'un consentement entre les parties. [...]
[...] Pour promouvoir un gouvernement comme tel, la solution serait de mettre en place de réelles lois reçues et approuvées par tous. Bien entendu, la présence d'un pouvoir autoritaire est toujours reconnue, mais cette fois-ci, l'autorité s'adapterait à l'avis du reste de la population. Locke, ambassadeur du pouvoir législatif se repose sur la l'idée que par la répartition de la force politique l'État se base ainsi véritablement sur la volonté générale. Dans son ?uvre Seconde Traité du gouvernement civil datant de 1690, il établit une différence considérable entre l'état de nature et la société politique où il voit comme une nécessité la présence de lois, de juges reconnus, et un pouvoir capable d'endosser le rôle d'établir la justice. [...]
[...] Rousseau quant à lui va jusqu'à employer le terme « d'aliénation » de la société, le contrat résulte alors en la dépossession en elle-même des individus vis-à-vis de leur propre personne. Ce nouveau fonctionnement politique finit alors par asservir les individus pas moins qu'ils ne l'étaient déjà dans l'état de nature. Effectivement, le peuple finit par être à nouveau en danger, et ne se débarrasse pas vraiment de la crainte ressentie dans l'état de nature, ainsi la seule différence avec cette société politique est que c'est maintenant le souverain qui a non seulement le pouvoir de faire ce qu'il veut, mais également de décider à la place des autres. B. [...]
[...] Ici, contrairement à l'action d'un seul chef, le peuple peut alors faire entendre sa voix relativement à ses besoins et ses requêtes, au lieu de s'abandonner entièrement entre les mains d'un seul. De cette manière, les individus développent une liberté politique, car ils sont conscients de bienfondés des règles auxquelles ils obéissent. Les fins de ce projet au sens de Locke devraient uniquement résulter autour de la « tranquillité, la sureté, le bien du peuple » des valeurs qui pour lui ont une certaine importance dans l'état de nature, mais qui manque à se conserver en l'absence de lois établies ? [...]
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