Mode de scrutin, scrutin majoritaire, scrutin proportionnel, coalition nationale, scrutin majoritaire uninominal, scrutin majoritaire de liste, partis politiques, stabilité de l'État, majorité absolue, élections législatives, principe de représentation, représentation du peuple, gouvernement
Tout d'abord, le scrutin majoritaire attribue au candidat ou à la liste ayant eu le plus de suffrages exprimés la totalité des sièges à pourvoir. Le scrutin proportionnel attribue, quant à lui, les sièges en fonction des suffrages gagnés par chaque candidat ou liste. En l'occurrence, le scrutin majoritaire peut être uninominal, c'est-à-dire que le gagnant sera une seule personne. Il peut aussi être de liste, c'est-à-dire que sont élues plusieurs personnes ayant les mêmes convictions ou appartenant au même parti politique. En revanche, le scrutin proportionnel ne peut être que de liste, car les sièges sont par la suite distribués, une personne ne peut donc pas occuper plusieurs sièges. Aussi, le scrutin majoritaire peut se dérouler en un seul ou deux tours organisés seulement si personne n'a pas obtenu la majorité absolue. Cependant, le scrutin proportionnel se déroule uniquement à un tour, car les sièges sont directement distribués en fonction des résultats.
[...] * En général, le gouvernement peut établir sa politique sans trop de contestations, notamment en France avec le scrutin majoritaire à deux tours lors des législatives. Cependant, aux dernières élections de 2024, c'est la première fois qu'aucun parti n'obtient une majorité absolue. Cette situation oblige donc la recherche de coalition et de compromis tendant vers les modalités d'un scrutin proportionnel. Le choix d'un scrutin majoritaire permet donc, pour les individus, une vision claire de la politique menée ainsi qu'une certaine rapidité dans la prise de décisions. [...]
[...] * Le déclin de la pratique du vote peut être expliqué par l'utilisation de ce scrutin, car les citoyens ont l'impression de voter pour rien, étant donné qu'un(e) seule personne/parti est élue. * Les minorités politiques peuvent elles aussi être découragées, et peuvent décliner leur parole. Aux vues de ces constatations, le scrutin mixte serait-il la meilleure solution ? Il est aujourd'hui utilisé dans certains États, tels que l'Allemagne, qui l'a instauré pour l'élection des membres du Bundestag, la chambre basse allemande, et est au c?ur des réflexions dans certains États afin de trouver un compromis quant aux modes de scrutin. [...]
[...] Quel est le meilleur mode de scrutin pour assurer le bon fonctionnement d'un État ? Édouard Balladur, homme d'État et ancien premier ministre français entre 1993 et 1995, estime que « le scrutin majoritaire est le seul capable de dégager une majorité pour agir ». On peut donc imaginer qu'il réfute le scrutin proportionnel. En effet, de nombreuses discussions à ce sujet traversent les époques. Tout d'abord, le scrutin majoritaire attribue au candidat ou à la liste ayant eu le plus de suffrages exprimés, la totalité des sièges à pourvoir. [...]
[...] * La multiplication de petits partis peut entraîner une instabilité politique en Italie, on pratique le scrutin proportionnel, donc, ce pays a déjà connu de nombreuses instabilités gouvernementales. * Schéma politique parfois compliqué à assimiler pour les citoyens du pays. * Le scrutin proportionnel permet d'éviter les dérives autoritaires ou la concentration des pouvoirs par un parti politique. Après avoir étudié comment la stabilité politique peut diverger en fonction du mode de scrutin, il faudra exposer comment les partis politiques sont représentés, en fonction du mode de scrutin. II. [...]
[...] En France, sous la IVe République, les élections législatives se faisaient sur le fonctionnement d'un scrutin proportionnel à un tour, afin de favoriser les coalitions. Cependant, cette volonté de coopération a engendré trop d'instabilité gouvernementale. Alors, en 1958, a été instauré pour les élections législatives, le scrutin uninominal à deux tours favorisant une majorité stable dans l'Assemblée. La situation de la France illustre donc bien le fait que certains États ont pu alterner durant différents mandats entre le scrutin majoritaire et proportionnel. Il est donc question de se demander quel mode de scrutin est le meilleur afin d'assurer le bon fonctionnement d'un État. [...]
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