C'est pour tenter de répondre à ses interrogations que nous démontrerons l'inégalité présente entre les deux acteurs principaux de l'élaboration des lois ordinaires : le Parlement et le Gouvernement (I). En effet, au cours de la préparation ou du vote de la loi (A), mais aussi grâce aux différentes méthodes dont ils disposent (B), on constate un déséquilibre flagrant entre les « artisans » de la loi.
Nous verrons également qu'au cours de l'élaboration des lois autres qu'ordinaires (II), les lois spéciales, tant dans le cadre parlementaire (A), que hors de ce cadre (B), le déséquilibre entre Parlement et Gouvernement est accentué...
[...] La discussion d'une motion de procédure présente des avantages à celui qui la soutient. Elle permet d'affirmer une opposition globale à un texte et de présenter des arguments ensuite développés dans une requête au Conseil Constitutionnel. La mise en cause de la responsabilité du Gouvernement Selon l'article 49-2 de la Constitution, L'Assemblée Nationale met en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote d'une motion de censure. C'est le résultat d'un bicaméralisme inégalitaire car seuls les députés peuvent censurer le Gouvernement. [...]
[...] Il présente un rapport sur le texte à ses collègues, puis en séance publique. L'examen d'un amendement en commission n'est jamais obligatoire, mais si, après ouverture du débat le Gouvernement décide de s'opposer à l'examen de cet amendement, il le peut grâce à l'article 44-2 de la Constitution car l'amendement n'aura pas été soumis avant le débat, à l'examen de la commission du texte initial. Le texte, après avoir été examiné par une commission, fait l'objet d'un débat public dans les deux assemblées du Parlement. [...]
[...] Contrairement aux lois ordinaires, le Parlement ne possède pas d'initiative législative initiale (car seuls les projets de lois sont examinés), il peut seulement intervenir au cours de la navette, au risque d'inclure dans ses amendements, des cavaliers budgétaires : dispositions qui n'ont aucun caractère financier mais qui sont considérées comme très urgentes. Cette expression imagée repose sur l'idée que la loi de finance peut être comparée à un cheval se déplaçant au galop. Les dispositions que l'on y rattache échapperaient ainsi aux lenteurs de la procédure législative ordinaire. En effet, la procédure d'élaboration des lois ordinaires est beaucoup plus lente. Les lois de finances sont élaborées très rapidement. [...]
[...] - Quelles procédures pour quelles lois ? C'est pour tenter de répondre à ses interrogations que nous démontrerons l'inégalité présente entre les deux acteurs principaux de l'élaboration des lois ordinaires : le Parlement et le Gouvernement En effet, au cours de la préparation ou du vote de la loi mais aussi grâce aux différentes méthodes dont ils disposent on constate un déséquilibre flagrant entre les artisans de la loi. Nous verrons également qu'au cours de l'élaboration des lois autres qu'ordinaires les lois spéciales, tant dans le cadre parlementaire que hors de ce cadre le déséquilibre entre Parlement et Gouvernement est accentué. [...]
[...] Une nouvelle fois, le Président de la république s'insère dans l'initiative d'élaboration d'une loi. Ici le principe de la navette est écarté, mais pourtant le Parlement peut, en théorie abroger ou modifier une loi référendaire dès qu'elle est adoptée. Cependant, il lui est difficile de le faire, d'un point de vue politique. Il n'est donc pas totalement écarté de la procédure. Depuis 1958, seulement six lois ont été adoptées par voie référendaire. Cette technique est donc aujourd'hui très peu pratiquée. [...]
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