Principe de normativité, démocratie libérale, démocratie représentative, démocratie populiste, populisme, DLF Droits et Libertés Fondamentaux, pluralisme politique, Etat de droit, lutte contre la corruption, Pologne, Hongrie, Donald Trump, règle de droit, Recep Tayyip Erdogan, adhésion de la Turquie, gouvernement Orban, Jair Bolsonaro, Matteo Salvini, Rodrigo Duterte, Brexit, Boris Johnson, conditions de constitution, UE Union Européenne, Droits et libertés fondamentaux, régime populiste, pluralisme, Turquie, avec Erdogan, Islam, Kaczynski, avec Orban, démocratie illibérale, Philippines, Rodrigo Duerte, souverainisme, article 7 du TUE, loi organique
Peut-on dissocier la définition politique de la démocratie d'une définition plus classique de la démocratie incluant les droits fondamentaux ?
Certains incluent l'idée de sécurité des droits dans la façon dont on aborde l'idée de démocratie. L'idée est de savoir comment on opère cette remise en cause. Les régimes qui remettent en cause la démocratie représentative vont s'appuyer sur les caractéristiques mêmes de cette démocratie pour la transformer en régime populiste. On va retrouver les mêmes principes et règles formelles, on développe une théorie de l'apparence. Si l'on remet en cause les règles substantielles de la démocratie représentative avec la démocratie populiste, on va assister à un changement trop brutal et on va sauvegarder les apparences. Cette théorie de l'apparence s'accompagne quand même d'une remise en cause des fondements constitutionnels. Même si les apparences sont sauves, le fond va être progressivement modifié. Ce que l'on qualifie de démocratie populiste, c'est avant toute chose un régime qui rejette la démocratie représentative pluraliste. Ce rejet du pluralisme va nous conduire à une marginalisation progressive des régimes de la démocratie représentative. Ces types de régimes ont une stratégie de division de l'opposition et vont tout faire pour que cet éclatement se maintienne. L'autre stratégie du populisme est qu'il s'appuie sur le peuple. Le peuple serait ici un élément de justification de leur politique.
[...] En quoi le respect du principe de normativité (respect à la règle de droit) est-il remis en cause par les États qui contestent la démocratie libérale et représentative et pourquoi ? Démocratie libérale, démocratie représentative, démocratie populiste, UE Union Européenne, Droits et libertés fondamentaux, régime populiste, démocratie représentative, pluralisme, lutte contre la corruption, Turquie, avec Erdogan, Islam, Pologne, Kaczynski, Hongrie, avec Orban, démocratie illibérale, Matteo Salvini, Donald Trump, USA, Philippines, Rodrigo Duerte, R.U., avec Boris Johnson, Brexit, souverainisme, principe de normativité, règle de droit, art.7, art.2 et art.19 TUE Traité sur l'Union européenne, lois organiques Comment conçoit-on une stratégie de destruction d'un État par le droit ? [...]
[...] La Pologne et la Hongrie ont été mises en cause pour avoir violé des obligations conventionnelles. Ces deux États ont-ils méconnu les valeurs intrinsèques, substantielles de l'UE ? Si c'est cela, il y a des chances pour que l'UE les sanctionne. Mais la procédure de l'art.7 ou 19 TUE est une procédure d'appréciation du respect des obligations conventionnelles ou est-ce qu'il ne s'agirait pas d'une appréciation interne de ce qu'il se passe en Pologne et en Hongrie ? Deux conceptions de l'État de droit : perception formelle et procédurale ; perception substantielle Ces deux perceptions aboutissent à des dénouements parfois opposés. [...]
[...] Le « respect du droit pour autant qu'il respecte la volonté de réforme » : si les règles de révision de la Constitution conduisent à des impasses et empêchent la révision, les gouvernements populistes vont alors opérer une révision constitutionnelle. On parle alors de « révolution constitutionnelle » (quand on veut réviser une Constitution, on est tenu par des clauses d'éternité, par des cadres définis, comme la forme républicaine en France). Le passage à une révolution constitutionnelle : lorsqu'une Constitution empêche une transformation populaire, il faut opérer un changement de Constitution. [...]
[...] Il faut distinguer la modification des règles substantielles et la modification du cadre normatif : la question est de savoir si les gouvernements populistes peuvent modifier le cadre normatif. Sur la modification du cadre substantiel, si les élections ont été tenues dans les règles et qu'une majorité l'emporte, si elle dispose d'une majorité suffisante pour modifier la règle de droit, alors elle peut le faire. Au fond, la transformation du cadre normatif est une transformation du contrat social. Cela aboutit quand même à transformer la Constitution. [...]
[...] Puis, progressivement, il va transformer son parti, le parti de la justice et du développement, pour consolider son pouvoir. Il va faire jouer sa politique néo-ottomane. Il va donc progressivement rapprocher la Turquie de l'islam alors que c'est un pays laïc constitutionnellement. Il est élu président en 2014 et est victime d'une tentative de coup d'État en 2016 et une répression forte s'en suit. Erdogan a continué à jouer un rôle interne et international. La Turquie est située proche de la Syrie et s'est enlisée dans la crise syrienne et arménienne également. [...]
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