Présidentialisation, République, Ve République, Charles De Gaulle, pouvoirs du président
La IVe République a pris fin dû à l'impossibilité de résoudre des crises qui venaient à perturber le régime politique. Le problème qui s'était dernièrement imposé était celui de l'Algérie ce qui a mené à un gouvernement déstructuré. Par la suite le Général De Gaulle fut rappelé au pouvoir et il accepta cela à certaines conditions à savoir celle de détenir les pleins pouvoirs et de pouvoir procéder à une révision constitutionnelle, ce qui se fit (constitution de la Ve République adoptée). Il y avait à la fin de cette IVe République un besoin de changement par rapport aux régimes précédents où l'exécutif était plutôt soumis au parlement. En effet, il y a une volonté d'attribuer plus de prérogatives, plus de pouvoir et de donner donc en d'autres termes plus d'importance au président de la République lors de cette Ve ce qui la différenciera des régimes précédents.
[...] Egalement, comme il est bien connu, dans le cas de crises « graves », le président peut prendre des mesures exceptionnelles face aux circonstances pour ainsi dire, en vertu de l'article 16 de la constitution, il peut exercer des pouvoirs qualifiés d'exceptionnels dans les conditions suivantes « Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu ». Ainsi, il a la possibilité d'à la fois exercer un pouvoir exécutif et législatif. En plus de cela, il est essentiel de noter que suite à une réforme datant de 1962, le président de la République est élu au suffrage universel direct. Au sujet de sa responsabilité, il bénéficie d'un statut protecteur dû à la durée de son mandat et de son immunité judiciaire et de son irresponsabilité politique. [...]
[...] Il s'agit donc là d'un article qui, littéralement énumère les compétences du chef de l'Etat, il est donc arbitre et protecteur agissant dans l'intérêt de la Nation. Il y a donc une primauté du rôle du président de la République contrairement au parlement. Michel Debré disait d'ailleurs que « Le président de la République est la clé de voûte du régime ». La présidentialisation se traduit dans le domaine politique comme une transformation d'un régime par le renforcement du pouvoir du président et c'est ce qu'est exactement cette Ve République comme il va être vu. [...]
[...] Autrement dit, d'un point de vue extérieur, il est donc fortement impliqué dans les relations de la France avec l'extérieur. Enfin, au regard de l'article 52 de la constitution, c'est le chef de l'Etat qui ratifie les traités. Pour conclure sur l'étendue importante de son rôle, de ses missions, cela se résume à être gardien, garant et ce par le moyen de l'arbitrage car il assure par son arbitrage le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et la continuité de l'État (arbitre signifiant maître absolu). [...]
[...] En effet, bien que, au regard de l'article 8 alinéa premier de la constitution de 1958, le président à le pouvoir de nommer et révoquer le premier ministre, il n'est pas le seul à avoir une telle prérogative du fait que pour les autres ministres du gouvernement, leur nomination se fait sur proposition du premier ministre. Effectivement, en son second alinéa, l'article 8 de cette même constitution prévoit que « le Président, sur proposition du Premier Ministre, nomme les autres membres du Gouvernement ». Et ce n'est pas tout. Ce schéma se répète en ce qui concerne la nomination aux emplois civils et militaires qui est un pouvoir qui se partage entre le premier ministre et le président de la République. [...]
[...] Il s'assure que les autres respectent ce texte constitutionnel et aussi, en vertu de l'article 61 et 54 de la constitution de la Ve République, il a la possibilité de saisir comme il a été vu précédemment le conseil constitutionnel en vue d'obtenir une vérification et donc une affirmation de conformité d'un texte de loi, ou même concernant les traités internationaux. En cas de non d'absence de précision dans le texte de la constitution, il a aussi la possibilité d'interpréter à sa guise pour éclairer un peu certaines dispositions. Et cela est possible du fait qu'il se positionne « au dessus des partis politiques ». En plus de cela, l'article 5 de cette même constitution poursuit en déclarant que « Le président assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et la continuité de l'Etat ». [...]
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