La Constitution est la norme suprême, elle organise le pouvoir en France, définit des principes et des valeurs et son adaptation est nécessaire aux nouvelles évolutions de la société, notamment avec l'Union européenne. Parmi les vingt-quatre réformes effectuées en 2000, seulement deux touchent directement au statut de président. Nous pouvons donc nous demander quelles sont les réformes touchant directement au président de la Ve République.
[...] Elle suscite de vifs débats politiques et une controverse juridique, ainsi que la constitution d'un "cartel des non" inédit. Néanmoins, le prestige de De Gaulle, le fait que le oui l'emporta avec plus de 62% des voix, et le fait que le conseil constitutionnel refuse de contrôler la constitutionnalité des lois adoptées par référendum (car elles sont adoptées directement par le peuple), ont permis la mise en œuvre de cette réforme. Dans la pratique, cette réforme n'a pas seulement changé le mode d'élection du Président, elle a aussi considérablement augmenté ses pouvoirs en lui donnant une légitimité populaire que n'a pas le premier ministre. [...]
[...] De plus, avec cette révision constitutionnelle, le président se voit affaiblir de ses fonctions, comme le montre les articles 13 : Les commissions parlementaires peuvent s'opposer à des nominations présidentielles : Limitation du pouvoir exceptionnel du président de la République après 30 et 60 jours d'exercice dans des circonstances exceptionnelles et 17 quant au droit de grâce du président. Toutes ces révisions nous montrent bien que le statut du président a bien été modifié pendant 50 ans, entre 1958 et 2008. [...]
[...] Le président de la Ve République dans les réformes constitutionnelles Le 28 septembre 1958, la constitution de la Vème République voulue par le général de Gaulle est adoptée après un référendum. La constitution a été révisée 24 fois entre 1958 et 2008. Cependant, toutes les réformes ne sont pas de même nature : certaines sont très importantes (exemple : suffrage universel, 1962), d'autres le sont beaucoup moins. Certaines ont permis l'adaptation de la constitution française aux nouveautés du système européen. [...]
[...] De ce fait, la légitimité du président de la République s'en voie renforcée, puisque c'est le peuple qui vote et non plus un collège électoral. En effet, le président représente l'ensemble des Français et est aux vues des Français celui qu'ils ont choisi. Les Français se rattachent plus facilement à un président qu'ils ont élu qu'à un président élu par un collège de personnes. Bien que cette méthode est été utilisé dans le but de légitimer l'institution du chef de l'État, il ne va pas s'en dire qu'elle a posé quelques doutes quant à son utilisation. [...]
[...] On admet généralement que, d'un point de vue politique, la réduction de la durée du mandat a eu des conséquences quant au rôle du président. Il faut cependant noter que les attributions du chef de l'État n'ont absolument pas été modifiées. Et l'on ne peut même pas dire que son action politique est été limité, car plus le mandat est bref, plus on renouvellement apparaît raisonnable voir même naturelle. Cette limitation se veut protectrice du pouvoir, car s'il y avait réélection (sept ans + sept) cela provoquerait l'usure du pouvoir. [...]
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