Président de la République, institution, Constitution de 1958, constitution, parlement, cohabitation, révision constitutionnelle de 1962, gouvernement
La Ve République est caractérisée par un renforcement du pouvoir exécutif, qui était plutôt vulnérable sous la IVe République. De ce fait, l'augmentation de l'influence du chef de l'Etat donne l'idée d'un « pouvoir personnel », ce qui a pour conséquence que certains, tel que le juriste et professeur de droit, Maurice Duverger, qualifie le Président de la République de « monarque républicain ».
[...] Ainsi, par l'effacement du Président, le Premier ministre ne pourrait-il donc pas acquérir directement le rôle de chef de l'exécutif, laissant supposer à une monarchie parlementaire à l'exemple de l'Angleterre ? [...]
[...] Le Président détient aussi des pouvoirs propres à l'égard du Parlement. Les pouvoirs relatifs aux relations entre le Président et le Parlement Sous la IIIe et la IVe, le Président n'avait pas accès au Parlement pour communiquer avec les deux assemblées. Il devait donc passer son message au Président de l'une des deux assemblées, qui le transmettait à ses membres et qui ne donnait lieu à aucun débat. Révisé en 2008, le droit de message est attribué au Président (art. [...]
[...] Mais également un rôle non négligeable dans la procédure législative grâce à l'acte de promulgation de la loi (art.10). De plus, il lui est aussi conféré le droit de convoquer le Parlement en session extraordinaire (art. 30). Le Président partage ses pouvoirs avec l'autorité judiciaire. D'après l'article 64, il nomme les magistrats, et sous la forme d'un décret contresigné par le Premier ministre et le Garde des Sceaux, il peut exercer son droit de grâce (art.17) qui permet d'influer sur la sanction pénale. [...]
[...] Toutefois, de par ses pouvoirs partagés, le Président se retrouve un peu limité. Car étant reconnus irresponsables politiquement, certains de ses pouvoirs, c'est-à-dire les pouvoirs partagés, sont soumis au contreseing. Ce qui a pour conséquence que la fonction présidentielle peut connaître des variables selon la période politique. II- Des pouvoirs nuancés selon le contexte politique Lors d'une élection présidentielle, les pouvoirs du Président de la République peuvent être modifiés dans des circonstances particulières. Lorsque la majorité présidentielle et la majorité législative coïncident, le président prédomine à l'inverse on assiste à une suprématie politique du 1er ministre Hors cohabitation : institution omnipotente/prépondérance du Président Depuis la révision constitutionnelle de 1962, le Président de la République est élu au suffrage universel direct, ce qui lui garantit une certaine légitimité démocratique et qui a généré certaines conséquences qui lui sont propres mais qui touchent aussi son gouvernement Conséquences de la révision constitutionnelle de 1962 propres au Président Cette révision constitutionnelle a permis le renforcement de sa position vis-à-vis d'un Premier ministre qui n'est pas élu. [...]
[...] Les actes du Président de la République sont donc plus ou moins limités lorsqu'ils sont soumis à contreseing. Il possède des pouvoirs qu'il partage dans le cadre des relations internes et dans le cadre des relations internationales Les pouvoirs partagés dans le cadre des relations internes Selon l'article le Président à un droit de nomination et de révocation des membres du gouvernement sous proposition du Premier ministre. Ces actes exigent donc le contreseing de ce dernier. Il a aussi un droit de nomination aux emplois civils et militaires (art.13 al nomination nécessitant également la signature du Premier ministre. [...]
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