Président des États-Unis, Congrès, Sénat, Cour suprême, chambre des représentants, constitution républicaine, Constitution de Philadelphie de 1787, théorie de la séparation des pouvoirs, Montesquieu, pouvoir exécutif, pouvoir législatif, abus de pouvoir, Roosevelt, New Deal, Social Security, intérêt général, intérêt privé, favoritisme, lobbying, révolte de Shays, tyrannie, aide fédérale, CBO Congressional Budget Office, pouvoir d'opposition, droit de véto, Donald Trump
Le président de la République désigne le chef d'État des pays ayant choisi une Constitution républicaine. Le président de la République incarne l'autorité de l'État. Il veille, par son arbitrage, au respect de la Constitution. Il assure le fonctionnement normal des pouvoirs publics et la continuité de l'État. Il est détenteur du pouvoir exécutif. Or, le Congrès est le corps législatif composé des membres du Sénat et de la chambre des représentants. Ces derniers détiennent un pouvoir qui est considéré comme la capacité dévolue à une autorité ou à une personne, d'utiliser les moyens propres à exercer la compétence qui lui est attribuée soit par la Loi, soit par un mandat. Il s'agit de s'intéresser au contexte des États-Unis où la constitution de Philadelphie de 1787 a prévu la séparation des pouvoirs.
[...] Il a proposé de légaliser la torture, ce qui est contradictoire avec plusieurs traités internationaux et devient un crime contre l'humanité. De plus, il existe des motifs où il est indiqué que le Président place ses intérêts financiers avant ceux du pays. Cette détention de pouvoir peut devenir les prémices d'un régime tyrannique qui pouvait s'exercer sous les mains du Président Donald Trump, ce qui montre les dangers d'un excès du pouvoir exécutif. Ainsi, un pouvoir abusif du Président est un risque et une menace qui peut s'instaurer. C'est pourquoi une séparation de pouvoir peut limiter l'action présidentielle. I. [...]
[...] Alors, peut-on dire que le Président détient un vrai pouvoir ? Le congrès, en limitant son pouvoir, détient-il le pouvoir législatif ainsi que le pouvoir exécutif ? La séparation des pouvoirs permet aussi le fait que chaque pouvoir peut s'immiscer dans un autre pour créer un équilibre. B. Un chevauchement entre pouvoir législatif et pouvoir exécutif Malgré une séparation concrète des pouvoirs, il existe un chevauchement entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif. En effet, le régime présidentiel ne s'applique véritablement qu'aux États-Unis. [...]
[...] Le Président ne peut nommer qu'avec l'accord du sénat. Ce pouvoir inclut la confirmation de la nomination des secrétaires d'État, des membres de la Cour suprême. Aussi, le Sénat intervient en matière diplomatique, et quand bien même le Président ratifie des traités, ceux-ci doivent être approuvés auparavant par le Sénat. Ainsi, pour toute procédure effectuée par le Président, le Congrès a son mot à dire. Le Président paraît nu puisque le « privilège de l'exécutif » diminue grâce au pouvoir législatif qui permet de l'équilibrer. [...]
[...] Cependant, le président des États-Unis est-il plus puissant que le Congrès ? Il s'agit d'analyser dans un premier temps la puissance du pouvoir du président des États-Unis pour étudier, dans un second temps, les limites instituées par le Congrès au président des États-Unis (II). I. La détention du président des États-Unis de pouvoirs puissants Suite aux élections présidentielles, le Président détient par la suite le pouvoir exécutif sur lequel se base sa fonction. Ainsi, il aura un pouvoir déterminant et puissant ; cependant, ce pouvoir peut devenir dangereux et devenir abusif A. [...]
[...] Le Président ne peut agir sans l'accord des 3 organes. Il n'y a plus de procédure de révocabilité mutuelle. Le Président ne peut gouverner sans l'accord du congrès et la loi définie par le congrès ne peut s'appliquer si le Président applique son droit de veto. Il y a donc une obligation d'entente. C'est ce que Montesquieu anticipe dans sa théorie de séparation des pouvoirs. Ainsi, le fait de dire qu'il s'agit d'un régime présidentiel paraît paradoxal, car il s'agit plus d'un régime de négociation permanent entre le Président et le congrès ou plutôt d'un régime de « poids et contrepoids ». [...]
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