Au sein de nos sociétés actuelles, les États-Unis sont l'unique régime présidentiel à fonctionner. En effet, les autres pays démocratiques se sont plutôt orientés vers des régimes parlementaires ou des régimes d'assemblée. Ce qui fit dire à John Kennedy que le président des États-Unis possédait des pouvoirs extraordinaires, néanmoins encadrés par d'extraordinaires limites est la manière dont le pays a su évoluer.
Il convient d'observer alors clairement le mode de fonctionnement de la fonction exécutive et de la fonction législative dans le but de correctement définir comment fonctionne le processus de dévolution du pouvoir, mais également comment les acteurs américains viennent parfois sanctionner les décisions prises et ainsi faire valoir son rôle de contre-pouvoir. C'est donc ici le président et le congrès qui s'opposent et se complètent.
Il parait donc intéressant d'observer les relations interpersonnelles entre le Congrès et le président américain dans le but de voir quel rôle la constitution leur a confié, mais également quel usage ils en font.
[...] Enfin, le président américain nomme beaucoup de hauts fonctionnaires du pays. De plus, selon la théorie des pouvoirs implicites, lorsque la constitution ne prévoit pas qui doit exercer tel pouvoir, c'est le président qui se voit confier cette nouvelle responsabilité. On peut imaginer l'importance d'un tel principe lorsque l'on sait que la constitution américaine date de 1787. Ainsi, le temps a joué en la faveur du président car la vie politique américaine a tendu à rompre l'égalité entre le pouvoir du président et celui du Congrès. [...]
[...] Mais le Congrès du pays a également su trouver sa place dans le but de pouvoir sanctionner le président. Il s'agit également de sanction lorsque le président américain oppose son veto à un texte législatif. Ainsi, également au sein de ce pouvoir, on a un organe fort, mais tempéré par l'autre. II- Le pouvoir législatif, objet consensuel Le pouvoir législatif est défini comme le pouvoir le plus important par les philosophes français des lumières qui ont les premiers éclairés la théorie de la séparation des pouvoirs. [...]
[...] Ensuite, le président comparait devant le sénat, qui est présidé non plus par le vice-président américain mais par le président de la cour suprême. C'est la touche du pouvoir judiciaire apporté au processus. Enfin, la culpabilité du président est décidée par la majorité des 2/3 des sénateurs. Si les sénateurs décident de sanctionner le président, ce dernier est immédiatement destitué de ses fonctions. Cependant, cette procédure n'a jamais explicitement retiré ses pouvoirs à un président. Mais l'histoire nous apprend qu'elle possède un fort pouvoir dissuasif et moral. [...]
[...] De plus, il a le pouvoir de convoquer le Congrès en sessions extraordinaires dans le but de délivrer un message important Cependant, il faut souligner que ceci ne fut plus utilisé par aucun président depuis les années 50. Mais ceci est une correction importante à notre étude dans la mesure où les 2/3 des recommandations présidentielles apportées ont su trouver un écho dans les oreilles des élus de l'organe législatif. Concernant le vote de la loi maintenant, le président a aussi su trouver des solutions pour influencer les décisions. [...]
[...] En effet, certes si le président dispose d'un large soutien au sein du Congrès, ou tout simplement au sein de l'une des deux chambres, son veto a de faibles chances de voir ses facultés disparaître. Mais dans le cas inverse où le veto est surmonté, cela démontre une absence d'influence présidentielle pouvant faire changer l'opinion politique sur le dirigeant. C'est ce dont fut victime NIXON en 1973. Existe également ce qui est appelé un pocket veto. Il permet au président de retarder l'application d'une loi en refusant de la promulguer à la fin d'une session du Congrès. [...]
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