Depuis le début du XXème siècle, les Etats-Unis d'Amérique dominent le monde économiquement, militairement, technologiquement, et culturellement, ce qui leur permet d'avoir le statut convoité d'hyper-puissance. Ce régime présidentiel qui a pour fondement la Constitution de 1787, c'est-à-dire la plus vieille constitution encore en vigueur aujourd'hui, accorde une grande part de pouvoirs à son président (...)
[...] Exemple : guerre contre le terrorisme depuis les attentats du World Trade Center. En effet, le Président est le symbole de l'intérêt général contre le mal : il apparaît alors (à tort plus capable que les autres responsables politiques à résoudre les situations de crise auxquelles le pays est (régulièrement) confronté. Le Président américain apparaît comme la clef de voute d'un système politique qui est resté stable depuis plus de deux siècles. Malgré un pouvoir exécutif qui a très largement tendance à usurper certaines prérogatives réservés aux autres branches, les checks and balances sont respectés : ce contrôle des pouvoirs est très certainement la plus grande force du Président des Etats-Unis car il lui assure une légitimité institutionnelle, doublée d'une légitimité populaire. [...]
[...] Ainsi, c'est le Président des Etats-Unis qui tente de trouver des accords de paix, parfois unilatéralement. Par exemple, ce fut Bill Clinton qui obtint la création d'une feuille de route pour le processus de paix israélo- palestinien. (La prochaine conférence de paix à Annapolis montre bien que les Etats-Unis, à travers leur Président, conserve l'initiative en relations internationales.) B. Le président et la crise : 9/11 La population américaine se rallie systématiquement au Président américain en cas de crise national ou international. [...]
[...] Ce fut également le cas pour Bill Clinton dans le Monicagate en 1999 mais le Sénat américain ne vota pas l'impeachment à la majorité des deux tiers des présents. Ainsi, la responsabilité exécutive ne semble pas pouvoir trouver sa source dans cette procédure. B. La Cour Suprême limitant l'extension des prérogatives du président La Cour suprême des États-Unis représente le pouvoir judiciaire américain. Les juges ont pour but la vérification de la constitutionnalité des lois depuis l'arrêt Marbury v. Madison de 1803. La Cour parvient à limiter véritablement le champ d'action du Président lorsque ce dernier outrepasse ses pouvoirs. [...]
[...] Par force, on entend un facteur qui permet au Président d'imposer sa vision, son projet pour l'Amérique ; tandis que par faiblesse, on songe plutôt à un facteur qui inhibe les capacités du Président, temporairement ou définitivement. Gardons en mémoire qu'une force peut être une faiblesse et inversement. Ainsi dans quelle mesure, le Président américain est-il symbole de puissance ? Est-ce dû à la puissance de sa Nation, ou détient-il de réels pouvoirs constitutionnels qui le placent au dessus de la scène politique ? Dans un premier temps, nous étudierons les fonctions du Président des Etats- Unis puis nous nous attacherons à analyser quels en sont les contrepouvoirs. [...]
[...] Effectivement, le Président des Etats-Unis, contrairement à son homologue français, est ‘concurrencé'. II. Les checks & balances A. Le Congrès comme contrepouvoir Les pères fondateurs des Etats-Unis avaient, sous l'influence de Montesquieu, avaient le désir de ne pas centraliser le pouvoir : il fallait que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir Ainsi, le Congrès, qui représente le pouvoir législatif, constitue un véritable contre pouvoir à l'exécutif. Selon l'article II section 2 de la Constitution, le Sénat doit donner son avis et son consentement sur les nominations et les traités que le Président effectue. [...]
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