En France, le Premier ministre est le chef du gouvernement sous la Ve République. Cette fonction succède à celle de président du Conseil des deux constitutions précédentes, avec des pouvoirs différents. Il partage le pouvoir exécutif avec le Président de la République c'est d'ailleurs lui qui contresigne les décisions du Président (en dehors des pouvoirs propres de celui-ci). Il possède des pouvoirs importants comme celui de la direction de l'administration et des forces armées.
Au fil du temps, le 1er ministre a perdu une partie de son pouvoir aux dépends du Président de la République en effet ce dernier devient peu à peu le centre de la Ve République et commence à dominer toutes les institutions. Et c'est sans aucune surprise que le Premier ministre est lui aussi touché. Cet affaiblissement n'a cessé de progresser avec le temps. En effet, les réformes constitutionnelles ne cessent d'augmenter le pouvoir du Président de la République tout en oubliant le Premier ministre. Ces deux institutions partageant un même pouvoir, il est indéniable qu'augmenter le pouvoir d'une des institutions implique l'affaiblissement de l'autre.
On pourrait donc penser que la Ve République est sur le point de devenir un régime présidentiel sur le modèle des Etats-Unis et donc que le Premier ministre pourrait devenir un simple vice-président attendant que le Président de la République ne puisse plus gouverner pour pouvoir agir en toute liberté. (...)
[...] En effet, lors d'une cohabitation, le Premier ministre prend toute son ampleur et n'est plus simplement l'instrument du Président. L'article 20 reprend toute sa force puisque lorsque le Premier Ministre est soumis au Président il ne peut pas mener la politique de la Nation alors que lorsque celui-ci est issu d'une majorité différente de celle du Président, il ne lui est pas soumis et peut prendre des décisions par lui-même. Le quinquennat en empêchant une cohabitation empêche le 1er ministre de prendre ce rôle. [...]
[...] Il possède des pouvoirs importants comme celui de la direction de l'administration et des forces armées. Au fil du temps, le 1er ministre a perdu une partie de son pouvoir aux dépends du Président de la République en effet ce dernier devient peu à peu le centre de la Ve République et commence à dominer toutes les institutions. Et c'est sans aucune surprise que le Premier Ministre est lui aussi touché. Cet affaiblissement n'a cessé de progresser avec le temps. [...]
[...] Il permettrait toujours selon elle de maintenir l'équilibre des institutions. Cette théorie est tout à fait compréhensible puisque tout d'abord, le Président de la République n'étant pas responsable devant le parlement, si celui-ci désire contester la politique menée par l'exécutif c'est au Premier Ministre qu'il peut s'en prendre, si ce dernier était supprimé, le Parlement serait dans l'incapacité d'atteindre le pouvoir exécutif. Il serait donc en quelque sorte celui qui protégerait le Président de la République et son pouvoir des protestations du Parlement. [...]
[...] Cette réforme du droit de message a donc renforcé l'institution qui n'est pas responsable devant le Parlement alors que le 1er ministre est lui responsable. Cet illogisme a été justifié par Nicolas Sarkozy par une volonté de mettre un terme à "l'hypocrisie de la Ve République" en affirmant que le Président était bien l'organe centrale de la Ve République. Pourtant le débat sur la nature du régime (présidentiel ou parlementaire?) n'est lui pas terminé. Le 1er ministre voit donc un des es pouvoirs retourner vers le Président. [...]
[...] C'est pourquoi il est intéressant de s'interroger sur l'avenir du Premier Ministre, est-ce une institution sur le point de disparaitre? Il est vrai que le pouvoir du Premier Ministre s'est affaiblit de manière progressive cependant, le Premier Ministre n'est pas une institution dont la Ve République peut se passer (II). Un affaiblissement progressif du pouvoir du Premier Ministre L'affaiblissement du 1er ministre s'est fait progressivement, ce sont les réformes constitutionnelles de 1962 et de 2000 qui ont affirmé le Président de la République comme organe central puis la réforme de 2008 qui n'a presque pas touché à la situation de cette institution Les réformes de 1962 et de 2000: l'affirmation du Président de la République au dépend du Premier Ministre La réforme de 1962 instaure l'élection du Président de la République au suffrage universel direct alors que celui était élu au suffrage universel indirect. [...]
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