Le ministre est un membre du gouvernement ou du ministère (groupe de services publics placés sous l'autorité d'un ministre). Le ministre est chargé d'un département ministériel, c'est-à-dire de la gestion des services de l'État correspondant à un domaine d'action. Le nom de premier ministre est donné dans certains États, comme la France et la Grande-Bretagne, au chef du gouvernement.
D'autres appellations existent telles que Président du Conseil (sous les IIIe et IVe Républiques en France), chancelier (La République fédérale Allemande). Le premier ministre en France n'est pas supérieur hiérarchiquement : l'expression "primus inter pares" définit la fonction de premier ministre.
La cohabitation est l'expression utilisée pour caractériser le fonctionnement de la Vème République avec une majorité présidentielle et une majorité parlementaire opposées. Cette situation s'est produite entre mars 1986 et mai 1988, puis d'avril 1993 à mai 1995 et à nouveau de mai 1997 à mai 2002. Cette situation traduit un glissement de la réalité du pouvoir au profit du premier ministre.
La cohabitation réinstaure une pratique constitutionnelle fidèle à la lettre de la Constitution, la Constitution de la Ve République instaure un régime parlementaire moniste, le Président de la République n'est pas prédominant, il a un rôle de gardien et d'arbitre comme le stipule l'article 5 de la Constitution : "Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État. Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités.".
Le retour à un régime parlementaire moniste par le fait de la cohabitation entraîne donc certaines conséquences, notamment au niveau du poste de premier ministre, il est donc intéressant de se pencher sur ces changements dus au passage d'un régime parlementaire dualiste de fait à un régime parlementaire moniste.
[...] Mais la pratique montre qu'il y a dérive dualiste. Mais cette dérive à limiter : elle ne se produit pas en période de cohabitation. La cohabitation ré instaure une pratique constitutionnelle fidèle à la lettre de la Constitution, la Constitution de la Vème République instaure un régime parlementaire moniste, le Président de la République n'est pas prédominant, il a un rôle de gardien et d'arbitre comme le stipule l'article 5 de la Constitution: "Le Président de la République veille au respect de la Constitution. [...]
[...] Le premier ministre en cohabitation: un pouvoir réel réaffirmé Un rôle du premier ministre renforcé et des pouvoirs constitutionnels réaffirmés A. Une assise du rôle du premier ministre renforcée Le rôle du premier ministre est renforcé en période de cohabitation grâce à plusieurs faits, tels que le soutien de la majorité parlementaire en sa personne, le caractère moniste du régime parlementaire, la nomination du gouvernement et les conditions de sa nomination et de sa démission. En période de cohabitation, le premier ministre est soutenu par la majoritaire parlementaire, puisqu'il est en général le leader du parti dominant à l'Assemblée Nationale, il a donc le soutien de la majorité parlementaire qui est de la même couleur politique que lui, contrairement au Président de la République, qui risque de ne pas avoir la confiance des parlementaires, étant en période de cohabitation d'une couleur politique autre que celle de la majorité parlementaire. [...]
[...] En période de non-cohabitation on va avoir une pratique présidentialiste de la Constitution ; la conjonction politique entre les deux têtes de l'exécutif va permettre au Président d'exiger des choses du premier ministre et va exercer les pouvoirs de ce dernier. En période de cohabitation on entre dans une pratique parlementaire de la fonction présidentielle : il ne disparaît pas mais ne peut plus imposer ses vues au premier ministre, c'est-à-dire que le premier ministre et le gouvernement sont les chefs de l'exécutif alors que Président n'est plus que le Chef de l'Etat. En période de cohabitation le Président de la République redevient un Président garant de l'indépendance de la nation, arbitre. [...]
[...] Le Président dit clairement qu'il va user de ses pouvoirs constitutionnels, il va chercher à s'imposer. A cela il va ajouter, mais plus politiquement, qu'il est le garant des acquis sociaux, en dépit de cette affirmation, la seconde cohabitation a plutôt été douce. Enfin la troisième cohabitation, elle oppose Jacques Chirac à Lionel Jospin après la dissolution de 1997, il s'agit d'une cohabitation un peu plus déroutante Le président de la République plus que tous ses prédécesseurs s'est appuyé sur le domaine réservé. [...]
[...] Le choix d'un gouvernement : compromis entre le Prsdt et le premier ministre. La cohabitation est due aux résultats des élections législatives, le résultat étant que la majorité parlementaire n'est plus de la même couleur politique du gouvernement en place, comme à chaque élections législatives, un nouveau gouvernement et un nouveau Premier ministre doivent être nommés, le Président de la République doit respecter le choix des citoyens, qui ont à la majorité voté pour une autre couleur politique, il doit donc nommer un nouveau Premier ministre et un nouveau gouvernement qui respectent ce vote, qui soient en accord avec la majorité parlementaire. [...]
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