Il est évident que cette théorie est très importante pour le droit constitutionnel dont le but est de régir les relations entre les différents pouvoirs, le droit constitutionnel a donc évolué en osmose avec l'évolution de la théorie.
[...] Il joue un rôle plus symbolique que politique de garant de l'unité nationale. L'autre partie est le gouvernement qui, lui, est responsable devant le Parlement et afin de ne pas être renversé il se forme à l'image de la majorité Parlementaire et l'investiture aide à l'officialisation de cela. Un changement de majorité peut avoir lieu au cours d'une législature comme au cours de la troisième république : dans ce cas de figure, le gouvernement démissionne et est remplacé par un autre. [...]
[...] l'interprétation de la théorie d'origine. Des lectures du vingtième siècle, notamment celle d'Althusser ( 1918- 1990) un célèbre philosophe Français dans l'œuvre Montesquieu, la politique et l'histoire vont réapprécier l'étude de Montesquieu en lui apportant quelques nuances. Il apparaît ainsi que la séparation stricte des pouvoirs que l'on a retenu ne l'est pas autant que ça. En effet, Montesquieu admet l'empiètement des pouvoirs l'un sur l'autre : le gouvernement peut donc imposer son droit de veto au Parlement lorsqu'il est en désaccord avec une loi, le pouvoir législatif peut se munir du pouvoir judiciaire Nous ne pouvons, dans ces conditions, parler de séparation des pouvoirs, le terme combinaison des pouvoirs semble ici plus approprié. [...]
[...] Ce régime est réfuté puisque la convention nationale est associée à la Terreur. Il paraît transitoire donc et en route soit vers la dictature soit vers un régime parlementaire dû à une autonomisation du pouvoir exécutif. le régime parlementaire Il est caractérisé par une séparation dites souple des pouvoirs car les pouvoirs exécutifs et législatifs ont le même personnel puisque les membres du gouvernement sont issus de la majorité Parlementaire. Ce régime provient d'une lente évolution commencé au XVIIIe siècle en Angleterre pour s'achever au lendemain de la première guerre mondiale avant de se généraliser dans toute l'Europe occidentale après la seconde guerre mondiale. [...]
[...] Cette combinaison annihilerait toute liberté selon le philosophe. La seconde combinaison exclue également est celle que le pouvoir législatif contiendrait en lui-même le pouvoir judiciaire : le même problème évoqué ci-dessus se présenterait. La combinaison idéale semble être alors que le pouvoir exécutif domine le pouvoir législatif et laisse le pouvoir judiciaire indépendant. C'est ce que Montesquieu appelle la monarchie tempérée, la monarchie donc modérée. Althusser résume cette idée idéale en écrivant dans son œuvre : Telle est la monarchie, un prince protégé de ses excès par des ordres privilégiés, des ordres protégés du prince par leur honneur, un prince protégé du peuple et un peuple protégé du prince par ces mêmes ordres, tout tenant à la noblesse Le moraliste politique chérissait davantage la noblesse, il devait sûrement se reconnaître en elle en effet son texte peut être également assimilé à un choix politique entre la noblesse écartée du pouvoir et la bourgeoisie au contraire l'investissant. [...]
[...] Cela a permis à la bourgeoisie de jouer un plus grand rôle dans l'état. Cet état, noyau des progrès industriels est dû à cette constatation d' absolutisme contre la noblesse Montesquieu donne à la noblesse un rôle politique au coté du monarque, dans la chambre haute du parlement. Cependant comment redonner à la noblesse une place plus importante si, seule, la bourgeoisie lit Montesquieu et en retire des leçons. Quand l'absolutisme est devenu moins éclairé, que l'état subissait des problèmes financiers et économiques, la bourgeoisie a trouvé une place dans le système politique, dans la chambre basse du Parlement. [...]
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