Pouvoirs du Congrès, Etats-Unis, fédéralisme, Convention de Philadelphie, Constitution américaine, chambre haute, chambre basse, scrutin majoritaire, budget fédéral, séparation stricte des pouvoirs, advice and consent, impeachment
Les États-Unis sont un État fédéral à régime présidentiel. On oppose l'État unitaire à l'État fédéral, qui est un État formé soit par association d'États indépendants, soit par dissociation d'un État unitaire et obéissant aux principes de superposition, de participation et d'autonomie. Quant à lui, l'État unitaire est un État comportant un centre unique d'impulsion politique auquel la population est uniformément soumise sur tout le territoire, les circonscriptions territoriales ne jouissant d'aucune autonomie politique. De plus, le régime présidentiel voit le jour aux États-Unis avec la ratification de la Constitution américaine le 17 septembre 1787.
[...] Dans ce cas, chaque État représente une voix. D'autre part, le Sénat est composé de 100 membres, il représente les cinquante États fédérés que composent les États-Unis. Les sénateurs sont élus pour un mandat de 6 ans par le scrutin universel direct. Tous les deux ans, les mandats d'un tiers des sénateurs sont renouvelés. Comme pour la Chambre des Représentants, le Sénat a pour principale fonction de voter les lois fédérales puisqu'il nécessite de l'accord entre les deux chambres pour qu'une loi soit mise en vigueur. [...]
[...] La séparation des pouvoirs est un principe formulé par John Locke et Montesquieu. Il se définit comme le principe essentiel du libéralisme politique qui tend à prévenir les abus du pouvoir en confiant l'exercice de celui-ci non à un organe unique, mais à plusieurs organes chargés chacun d'une fonction différente et en mesure de se faire mutuellement contrepoids. La séparation des pouvoirs peut être souple, il se produit une collaboration des pouvoirs, caractéristique du régime parlementaire. Elle peut être également stricte où on a l'indépendance des pouvoirs, caractéristique du régime présidentiel. [...]
[...] C'est ce qui se produit dans le système américain puisque même si l'article 2 section 1 de la constitution des États Unis de 1787 confie le pouvoir exécutif au Président des États-Unis, le Congrès a aussi des pouvoirs importants dans l'exécutif. En effet, le Sénat peut donner son consentement (advice and consent) à certaines décisions du Président. Ces décisions concernent la nomination des ministres, des ambassadeurs et des juges fédéraux. Par exemple, le Sénat a déjà refusé plusieurs fois la nomination du président à la Cour suprême, c'est pourquoi le président retire parfois la nomination ou que le candidat se retire lui-même puisqu'ils redoutent le refus. [...]
[...] Le Sénat n'a dû élire qu'une seule fois le Vice-président lors des élections de 1837. Le fait que le Congrès soit considéré comme le seul organe exerçant le pouvoir législatif s'explique par le principe de la séparation stricte des pouvoirs. En théorie, une séparation stricte des pouvoirs Selon l'homme politique français Michel Hervé : « Plus le pouvoir est dispersé, moins on peut en abuser ». Il est vrai que si un seul et même individu exerçait les pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires, le régime politique mis en place serait une dictature. [...]
[...] Ainsi, le Président Truman a utilisé 180 fois le droit de veto et il n'a été renversé que douze fois. De plus, le simple fait de menacer d'exercer son droit de veto est un moyen d'influencer le Congrès comme Georges Bush qui n'a jamais utilisé de veto, mais qu'il a menacé de l'utiliser à plus de quarante reprises. Enfin, la loi « Line item veto » est une loi votée par le Congrès en 1996 qui permet au Président d'imposer son droit de veto pour des dispositions particulières au lieu de textes de loi entiers. [...]
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