Population : C'est un groupement humain, c'est-à-dire un ensemble d'individus.
Pour exister, un Etat doit regrouper une population, quelque soit sa taille. Pour être reconnue comme telle, la population doit constituer une nation.
Nation : Regroupement de femmes et d'hommes qui réunissent des liens à la fois matériels et spirituels, et qui ont manifesté à différents moments de leur histoire, la volonté de vivre ensemble.
Nationalité : Lien juridique qui relie un individu à un Etat déterminé.
On trouve donc au sein d'un Etat les nationaux, et les non-nationaux (étrangers). La nationalité est obtenue selon deux modalités principales :
- Jus soli (droit du sol) : l'individu acquiert la nationalité de l'Etat sur le territoire duquel il est né.
- Jus sanguinis (droit du sang) : (...)
[...] ڜ La plupart des Etats européens ont préféré confier le contrôle de constitutionnalité à une Cour constitutionnelle unique ne se rattachant à aucune juridiction (Autriche, Italie, Allemagne, France, Espagne). En France par exemple, l'autorité constitutionnelle a pour mission de résoudre les questions de droit constitutionnel de manière objective et abstraite. Le droit de saisir la juridiction constitutionnelle peut être accordé à des personnes différentes : les citoyens, dès lors qu'ils se plaignent d'une méconnaissance de leurs droits fondamentaux par le législateur (Espagne, Allemagne). Ce droit peut aussi être réservé à des autorités politiques, appartenant à la majorité ou à l'opposition. [...]
[...] Il conserve le pouvoir exécutif, c'est-à-dire le pouvoir d'application des lois. Les pouvoirs du parlement seront encore augmentés en 1707 avec l'Act of Settlement, qui impose le consentement des Chambres avant toute déclaration de guerre, exige du roi le respect de la loi et consacre l'indépendance des juges. La théorie de la séparation des pouvoirs se bâtit autour de deux traités (John Locke) publiés en 1790 : Le pouvoir étatique repose sur le consentement des individus, un dépôt, et non pas un contrat de soumission. [...]
[...] Le contrôle de constitutionnalité est récent en France, pour une raison simple : pendant des siècles on a pensé que le parlement ne pouvait mal faire. La loi est souveraine, elle exprime la volonté générale. Ce n'est que sous la Vème république que ce contrôle a pris naissance à travers la création d'une nouvelle juridiction : le conseil constitutionnel. C'est une constitution qui, lorsqu'elle est saisie par les autorités politiques avant la promulgation peut l'annuler en tout ou en partie. [...]
[...] La constitution est le statut de l'Etat. Elle forme l'Etat en tant que tel en incarnant le pouvoir dans des institutions lui appartenant et ne se confondant pas avec la personne des gouvernants qui en assurent provisoirement la responsabilité. La Constitution n'est pas un simple texte. Elle porte un certain nombre de principes appelés à prendre leur importance dans la pratique. De Gaulle (31 janv. 1964) : Une constitution, c'est un esprit, des institutions, une pratique On peut avoir deux approches de la Constitution : sens matériel, et sens formel. [...]
[...] On dit que chaque représentant est titulaire d'un mandat représentatif et collectif. Le mandat représentatif s'oppose au mandat impératif. Dans la théorie du mandant impératif, chaque représentant populaire ne tient ses pouvoirs que de ceux qui l'ont élu, et n'a de pouvoirs qu'autant que ces électeurs lui en ont donnés. Le mandataire peut à tout moment être révoqué par ceux dont il tient le mandat (les mandants) qui exercent un contrôle étroit et permanent sur le mandataire qui leur est entièrement subordonné. [...]
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