Religion, laïcité, séparation de l'Église et de l'État, Révolution française, arrêt du 21 février 2013, liberté de croyance, liberté de culte, Etat de droit, loi du 13 juillet 1983, principe de laïcité
Parler de laïcité, c'est parler d'une idée, développée par Locke, ou plutôt par Roger Williams (environ 1603-1683), considéré comme le premier penseur de la neutralité de l'État en matière religieuse. Une idée d'abord, qui cheminera jusque dans la Révolution française de 1789, et sera enfin mise en place par la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État. Le sujet pose ainsi le lien entre laïcité et religion, tout en induisant son propre dépassement comme objet de la réflexion.
[...] Finalement, il faut lutter dans les espaces déterminés, et aller contre tout système qui aspire à fondre l'individu dans la collectivité, et toutes les théories qui fondent l'unité du corps social et de la nation sur l'unité de pensée et de foi. La lutte pour le maintien de la laïcité, de sa pérennité et de son espace d'application est essentielle dans une société où chacun peut se faire le juge des actions d'autrui, et tenter alors d'imposer un mode de pensée unique. [...]
[...] De son côté, la religion peut s'entendre par le lien entre l'Homme et le sacré, aussi bien que par l'ensemble des croyances des hommes : en ce dont on ne peut prouver l'existence, et en tout ce qu'il est possible de croire. II. Le principe de laïcité appliqué à l'État L'objectif de la laïcité, sa faculté à séparer l'espace public et la religion, fonde le lien des deux concepts. Alors, pour rendre intelligibles les ambitions d'un État laïque, dont le législateur s'est efforcé de ne pas limiter les moyens d'action, il est nécessaire de savoir ce qui ou non contrevient au principe établi de laïcité. [...]
[...] Peut-on parler de laïcité sans religion ? Parler de laïcité, c'est parler d'une idée, développée par Locke, ou plutôt par Roger Williams (environ 1603-1683), considéré comme le premier penseur de la neutralité de l'Etat en matière religieuse. Une idée d'abord, qui cheminera jusque dans la Révolution française de 1789, et sera enfin mise en place par la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État. Le sujet pose ainsi le lien entre laïcité et religion, tout en induisant son propre dépassement comme objet de la réflexion. [...]
[...] Tout d'abord, et le plus simplement ; imposer ou tenter d'imposer ses croyances religieuses, en un dieu ou plusieurs, représente la première atteinte. Un cadre dans l'espace est alors placé : en l'espèce, l'espace public devra rester neutre, tandis qu'un espace civil ou privé peut au contraire échapper à toute laïcité. De cette façon, on ne peut imposer sa religion à un individu dans une école ou un hôpital, mais on peut contraindre au respect des normes religieuses dans un lieu de culte. [...]
[...] Cependant, cette idée devient confuse, car comment distinguer ces efforts, qui relèvent soit d'une obligation, soit d'une contrainte ? Comment faire la distinction entre une tendance suivie naturellement, et partagée sans arrière-pensées, avec un culte dont on ferait la promotion là où c'est pour le moins prohibé ? Il paraît complexe de déterminer une mesure générale, cela serait même dangereux que d'établir un principe quand il existe tant de nuances. Alors le traitement au cas par cas semble la meilleure solution. [...]
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