DUDH Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, régime du Kouo-Min-Tang, peuple ouïghour, institution internationale, droits de l'Homme, valeurs démocratiques, régime démocratique, protection des droits de l'homme, protection des droits, DDHC Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, article 16 de la DDHC Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, Constitution américaine, Magna Carta, Pétition des droits de 1628, article 2 de la DDHC Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, Bill of Rights, bloc de constitutionnalité, CEDH Convention Européenne des Droits de l'Homme, CEDH Cour Européenne des Droits de l'Homme, traité d'Amsterdam
Partout par le monde, la question des droits se pose, de nombreux régimes revendiquent des valeurs démocratiques et disent protéger ces droits, mais parfois, il ne s'agit que d'une façade. L'exemple de la Chine est le plus frappant, c'est un pays fondateur de la déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen de l'ONU (1948) pour autant dans les années 50, le gouvernement de la RPC ou le régime du Kouo-Min-Tang exilé enfreignaient souvent cette même déclaration. Ceci s'est poursuivi avec les violations récurrentes de la RPC, le 6 décembre 2022, le conseil des droits de l'homme de l'ONU a rejeté une motion visant à introduire un débat sur les violations présumées des droits de dans l'homme dans la région chinoise du Xinjiang sur le peuple Uigur, ce régime revendiqué « démocratique » censé affirmer les droits de l'homme est en effet soupçonné de crimes contre l'humanité et fait fréquemment usage de son droit de véto et de l'appui de ses alliés afin de réduire au silence les accusations concernant les droits de l'homme et le débat, pourtant fondement de la démocratie.
[...] Exemples d'application de la CEDH en rapport aux droits de l'homme : Arrêt Mortier v. Belgium qui condamne la violation des droits de l'homme de l'état belge concernant le droit à la vie dans une affaire relative à l'euthanasie. Cette protection juridique est également assurée par des organismes tels que le Haut-commissariat des droits de l'homme des Nations unies, ce dernier décrit ses missions comme l'effort de « faciliter la discussion sur la démocratie et les droits de l'homme. » Il occupe un rôle consultatif vis-à-vis de la mise en place et le maintien des institutions démocratiques et leur application des droits de l'homme. [...]
[...] Ces documents sont les fondements de la notion de droits de l'homme qui seront plus tard repris par nos démocraties et enrichis au fil des constitutions et déclarations comme la déclaration universelle de ces droits en 1948. L'intérêt du sujet réside dans la réflexion sur l'étude de l'influence et de la nécessité des droits de l'homme sur l'avènement des démocraties et la relation complémentaire bilatérale dont profitent ces deux notions, mais également sur l'idée de condition d'existence de l'une sur l'autre. Enfin, l'idée que les droits de l'homme peuvent exercer une influence même non juridique est une piste d'étude considérable. [...]
[...] L'élément premier de cette liste étant le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. On pourra citer l'ancien chef de l'état français Jacques Chirac et sa phrase « Les droits de l'homme ne valent que parce qu'ils sont universels » afin d'illustrer l'argument proposé par la commission de 2002, à savoir qu'aucun état ne pourra réellement être qualifié de démocratie formelle par les Nations Unies et ainsi par les états du monde entier tant qu'il ne remplira pas les conditions exposées universelles et notamment en matière de respect des droits de l'homme et que sans cet appui général, le régime ne pourra jamais objectivement être qualifié comme démocratique. [...]
[...] ) et que chacun doit être traité selon des critères discriminants égaux. L'article 21-1 lui appuiera que « Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis ». À défaut de pouvoir s'impliquer dans les affaires politiques d'un pays, ses citoyens pourront toujours élire d'autres citoyens pour défendre leurs intérêts. Ceci est alors en lien avec l'article premier de la DDHC « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. [...]
[...] L'article 2 lui affirme « le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme ». Il s'agit alors de faire foi dans la constitution au-dessus des normes simples de l'importance de la garantie des droits de l'homme dans une société démocratique, mais également de montrer l'effort du législateur français dans la préservation de ces droits, Les droits de l'homme sont de plus associés à la notion de séparation des pouvoirs dans l'article 16, le principe le plus évocateur de la démocratie afin de renforcer l'idée que la conservation des droits de l'homme est un objectif dans la condition d'existence même du régime démocratique. [...]
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