André Siegfried, un sociologue pionnier en sociologie électorale, disait en 1956 : « Le nouveau régime allait connaître la même impossibilité que l'ancien de s'appuyer soit sur toute la gauche, soit sur toute la droite ». Cela illustra parfaitement le régime de la IVème République, malgré une volonté de changement, l'absence de majorité au Parlement fait retomber le régime dans les travers de la IIIème République.
Le Parlement est l'organe qui exerce le pouvoir législatif en France, il est composé de deux chambres, dont les noms ont pu varier au cours de l'histoire, la chambre basse comprend les députés et la chambre haute comprend les sénateurs, le Parlement fut parfois critiquée dans les régimes qu'a connu la France, ce fut le cas sous la IVème République qui est le régime que la France a connu de 1946 à 1958. Ce fut un régime que l'on peut qualifier de Parlementaire qui fait suite à la troisième République car on y trouve une collaboration des pouvoirs, des mécanismes de contre-pouvoirs et un exécutif dualiste.
La IVème République fut mise en place par la Constitution promulguée le 27 octobre 1946 qui fut votée par seulement 35% du corps électoral. La Constitution met en place un Parlement bicaméral. Elle entre en vigueur le 16 janvier 1947 avec l'élection de Vincent Auriol. Cette constitution est précédée par un préambule, il y est fait référence à la DDHC ainsi qu'à de nouveaux principes politiques économiques et sociaux. L'énonciation de ces différents principes n'est pas très construite, il s'agit pour l'essentiel de légaliser les avancées sociales résultant de la libération.
Dans le cadre de l'étude du Parlement, nous n'aborderons pas les autres pouvoirs mis en place par la constitution, on ne traitera pas de la IIIème République à l'exception de quelques références utiles à la compréhension de la situation sous la IVème.
On le comprend donc, la 4ème République apparait dans un contexte de fin de guerre, c'est la fin de la Seconde Guerre mondiale et la fin du régime de Vichy, les Français veulent du changement, on abandonne la troisième République, des tentatives sont faites pour faire une nouvelle constitution mais ce n'est pas concluant, c'est finalement la Constitution d'octobre 1946 qui sera adoptée. Par cette nouvelle constitution on cherche à se détacher de la troisième République et de son régime d'assemblée (...)
[...] Il a posé un principe et deux séries d'exceptions. Le principe est qu'il interdit le retour aux décrets lois. Il affirme que le législateur peut déterminer souverainement les compétences du pouvoir règlementaire : Le législateur peut étendre les compétences du pouvoir règlementaire sur des matières sur lesquels il a déjà légiféré et aussi sur celle qui n'ont subi aucune forme de législation encore. Le gouvernement pourra ainsi, dans ces matières, modifier, abroger, remplacer des dispositions législatives par le moyen des décrets, c'est la force active du gouvernement. [...]
[...] Le Parlement sous la IVème République. André Siegfried, un sociologue pionnier en sociologie électorale, disait en 1956 : Le nouveau régime allait connaître la même impossibilité que l'ancien de s'appuyer soit sur toute la gauche, soit sur toute la droite Cela illustra parfaitement le régime de la IVème République, malgré une volonté de changement, l'absence de majorité au Parlement fait retomber le régime dans les travers de la IIIème République. Le Parlement est l'organe qui exerce le pouvoir législatif en France, il est composé de deux chambres, dont les noms ont pu varier au cours de l'histoire, la chambre basse comprend les députés et la chambre haute comprend les sénateurs, le Parlement fut parfois critiquée dans les régimes qu'a connu la France, ce fut le cas sous la IVème République qui est le régime que la France a connu de 1946 à 1958. [...]
[...] Ainsi, l'Assemblée Nationale, ne peut, seule porter atteinte aux prérogatives du Conseil de la République. Pour l'élection du Président de la République, c'est le Parlement réuni en Congrès qui est chargé de voter. L'article 16 de la Constitution énonce que l'Assemblée Nationale vote le budget, sans intervention du Conseil de la République. De même, l'article suivant énonce que cette même chambre a la compétence de fixer des dépenses. Néanmoins, ces projets ne peuvent être déposés en même temps que la discussion sur le budget. [...]
[...] Le bilan montre un échec : 24 gouvernements se sont succédé sous la 4ème République. La volonté de rationalisé le système présente dans la Constitution de 1946 ne pouvait fonctionner qu'en présence de solides majorités, en théorie cela aurait pu mettre fin aux instabilités, mais en pratique les majorités n'étaient pas au rendez-vous. En effet la constitution de 1946 devait fonctionner avec des majorités solides, ainsi on a vu un tripartisme : MRP, socialistes et communistes. Ils affirmaient une volonté de gouverner ensemble dès 1946, mais ce tripartisme sera rompu en 1947 avec le départ des communistes suite au désaccord entre l'occident et l'URSS. [...]
[...] Le MRP se désolidarise de la SFIO, il n'y a donc plus assez de majorité. N'ayant pas de majorité à l'assemblée nationale les attentes envers les gouvernements varient selon les multiples minorités, il en résulte qu'aucun gouvernement ne peut satisfaire l'assemblée nationale. Sous le gouvernement Pleven de 1951, on observe qu'il n'y a pas une majorité législative, mais deux qui sont les socialistes et le RPF il n'y avait donc pas de majorité gouvernementale. Sans majorité il est impossible aux gouvernements de gouverner car ils ont besoin du soutien de leur majorité. [...]
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