Charles de Gaulle, l'auteur du discours de Bayeux, est né en 1890 et mort en 1870. Il fut un officier général de l'Etat français et le chef de la Résistance à l'occupation allemande de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Le contexte dans lequel a été prononcé le discours est un contexte d'instabilité et de doutes. Une nouvelle Constitution est en train d'être élaborée, mais les institutions françaises sont au plus faible.
Le 20 janvier 1946, le général de Gaulle, chef du Gouvernement Provisoire de la République française à ce moment-là, démissionne. Peu après cette démission, un premier projet de Constitution élaboré par la première Assemblée constituante est rejeté par le peuple le 5 mai 1946. A la suite de cela, la France se trouve sans gouvernement : Félix Gouin a démissionné à son tour. Au moment où la France est dans l'attente de la formation d'un nouveau gouvernement pour l'approbation d'une seconde constituante, le Général de Gaulle choisit Bayeux, ville symbole de la libération de la France et donc de son combat, pour exposer lors d'un discours fondamental ses idées constitutionnelles. Ce discours s'appuie sur les dysfonctionnements de la 3ème République, et exprime la pensée de de Gaulle sur la forme future que doit avoir la nouvelle Constitution française. Sur le moment, il n'est pas entendu, mais ce sont ces idées qui inspireront en partie la Constitution de la 5ème République de 1958.
[...] Législatif, exécutif, judicaire, soient nettement séparées et fortement équilibrées Cependant, dans ce discours, De Gaulle ne fait pas qu'affirmer la nécessaire démocratie du régime français, il cherche aussi à mettre en place un exécutif fort et un législatif bicaméral. II. La vision gaullienne des pouvoirs législatifs et exécutifs (l.45 à la fin). En effet, de Gaulle nous présente tour à tour ce que devrait être le pouvoir législatif sous la prochaine république ainsi que ce que devrai être le pouvoir exécutif A. [...]
[...] Mais quelle est exactement la conception gaullienne des nouvelles institutions dont devrait se doter la France ? Pour répondre à cette question, il convient de voir dans un premier temps que ses idées tendent vers une conception démocratique du régime et d'analyser dans un deuxième temps sa vision du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif (II). I. Vers un régime démocratique (l.1 à l.44). Il est remarquable que la volonté de de Gaulle dans ce discours est de renforcer le pouvoir des institutions française en affirmant notamment la nécessité de certains principes démocratiques essentiels A. [...]
[...] La composition de la nouvelle assemblée. La nouvelle assemblée serait un collège de parlementaires d'une part et d'autre part de personnes différentes représentant la nation toute entière. Des représentants des organisations économiques, familiales, intellectuelles, pour que se fasse entendre, au-dedans même de l'Etat la voix des grandes activités du pays Par ailleurs, les membres seraient élus par les conseils généraux et municipaux. B. Un pouvoir exécutif fort (l.70 à l.96). De Gaulle relate dans un premier temps l'élection du chef de l'état seul titulaire du pouvoir exécutif pour ensuite aborder son rôle L'élection du chef de l'état. [...]
[...] Il ne peut y avoir là qu'une disposition du moment assuret-il. En effet, selon lui, le titulaire du pouvoir exécutif ne peut pas être désigné par le titulaire du pouvoir législatif sous peine de voir rapidement la direction même du pays impuissante et disqualifiée Car, le pouvoir exécutif, comme dit précédemment doit faire équilibre au pouvoir législatif. Le rôle du chef de l'état. Le chef de l'état serait le seul titulaire du pouvoir exécutif. Il aurait pour mission de nommer le premier ministre qui dirige la politique et le travail du gouvernement et les ministres. [...]
[...] Dans cette partie du discours, de Gaulle énumère donc tous les problèmes auxquels sous soumises les institutions françaises et justifie la mise en place d'une nouvelle constitution. Le refus d'un régime dictatorial (l.15 à l.33) Mais tous les problèmes inhérents à la société française occupent les esprits, de ce fait les français se désintéressent totalement de la vie politique du pays. Et c'est le fait que le peuple se mette ainsi à part de la vie politique, et donc n'y participe plus, qui entraîne la mise en place d'une dictature. [...]
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