A la suite de la Seconde Guerre mondiale, la France était à reconstruire totalement ; que ce soit matériellement, psychologiquement, mais aussi institutionnellement. Alors que certains désirent revenir à la IIIe République, d'autres préfèrent créer une nouvelle République. Parmi eux, le général de Gaulle manifeste clairement son désir de donner à la France de nouvelles institutions. Le 16 juin 1946, il prononce l'un de ses discours les plus importants de sa carrière politique : le discours de Bayeux. Le projet élaboré par la première Constituante avait été rejeté le 5 mai ; De Gaulle espérait donc, grâce à son discours, influencer les projets de la seconde Constituante.
[...] Les origines et les effets du discours de Bayeux ? A la suite de la Seconde Guerre mondiale, la France était à reconstruire totalement ; que ce soit matériellement, psychologiquement, mais aussi institutionnellement. Alors que certains désirent revenir à la IIIe République, d'autres préfèrent créer une nouvelle République. Parmi eux, le général de Gaulle manifeste clairement son désir de donner à la France de nouvelles institutions. Le 16 juin 1946, il prononce l'un de ses discours les plus importants de sa carrière politique : le discours de Bayeux. [...]
[...] On peut penser que le Président de la République doit choisir son Premier Ministre en fonction de la majorité à l'Assemblée (comme c'était le cas durant la Ve République, avant que toute cohabitation ne devienne quasiment impossible) ; même si rien n'est indiqué à ce sujet. B L'affaiblissement du législatif par l'instauration d'un véritable bicaméralisme Le renforcement de l'exécutif doit s'effectuer parallèlement avec un affaiblissement du législatif. De Gaulle propose en effet de diviser le législatif en deux chambres, afin d'éviter la plénitude du législatif comme sous la IIIe République. La première assemblée doit être élue au suffrage universel direct. Elle votera les lois et le budget. [...]
[...] Les membres de cette assemblée étant élus par les conseils généraux et municipaux ; ils auront pour mission de représenter la politique locale. Cette seconde chambre est donc clairement l'ancêtre du Sénat de la Ve République, dont les membres sont élus par des Grands Électeurs, et dont l'une des principales missions est de représenter les collectivités territoriales. Les idées de De Gaulle, même si elles n'ont pas eu d'effet immédiat, ont donc fortement servi à la rédaction de la Constitution de la Ve République. [...]
[...] Cependant, le discours pose véritablement les piliers de la Ve République : les effets de ce discours (même tardifs) sont donc non négligeables. Le refus manifeste des régimes antérieurs De Gaulle manifeste d'abord clairement son désir d'en finir avec les régimes antérieurs. Il veut doter la France de vraies institutions ; tout en refusant le retour à la IIIe République A L'instauration de nouvelles institutions plus efficaces De Gaulle désire instaurer de nouvelles institutions, plus efficaces que les anciennes. Il manifeste en effet son intention de cesser les effets d'une perpétuelle effervescence politique Il fait bien sûr référence à la forte instabilité ministérielle qui régnait sous la IIIe République : entre 1871 et gouvernements se sont succédé. [...]
[...] B Le refus du monopole de l'assemblée comme sous la IIIe République Sous la IIIe République, le régime était véritablement un régime d'assemblée. Même si l'exécutif avait reçu de nombreux pouvoirs avec les lois de 1875, le Parlement avait fini par dominer l'exécutif. Il disposait en effet de la plénitude du pouvoir législatif, ainsi que des pouvoirs de contrôle très étendus. Il avait, pour cette raison, pris l'habitude de faire et défaire les gouvernements successifs. Mais le Parlement ne disposait pourtant que d'un pouvoir négatif. [...]
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