IIIe République, régime d'assemblée, crise du 16 mai 1877, République parlementaire, défaite présidentielle, modèle parlementaire, système gouvernemental, Mac Mahon, Jules Simon
L'instabilité de la France, elle est marquée de plus en plus, même si cette fragilité institutionnelle n'était pas le but du Maréchal. Jules Simon est aussitôt remplacé par un royaliste, le duc de Broglie en 1877. La France est pleine crise institutionnelle, tiraillé par la censure du nouveau gouvernement et par les renversements entre le corps exécutif et le corps législatif. Le maréchal Mac Mahon nomme de nouveau un président du conseil, Albert de Broglie, qui était un homme royaliste. Cependant, depuis les élections de février et mars 1876, les républicains ont la majorité à la Chambre des députés. Les républicains gagnent et Broglie démissionne. De Rochebouet est nommé par le président, mais cette instabilité est soulignée par l'assemblée, la chambre déclare qu'elle ne peut entrer en rapport avec ce gouvernement. Finalement, le 13 décembre, le président de la République demande à Dufaure de constituer un gouvernement.
[...] Dans une République sans constitution, Adolphe Thiers est élu par l'Assemblée nationale chef du pouvoir exécutif de la République française. C'est un royaliste modéré qui est nommé par l'Assemblée nationale mais qui reste néanmoins sous son autorité, c'est ainsi que les royalistes atteigne le pouvoir. De ce fait, c'est en sa personne qu'est la recherche de la négociation de la paix et sera envisagé avec le gouvernement du pays provisoire. Il gardera cette fonction jusqu'à sa démission le 24 mai 1873 où il sera remplacé par Mac Mahon le même jour. [...]
[...] Le président va même plus loin, il affirme que « l'indépendance des ministres est la condition de leur responsabilité ». De cette manière le président construit une critique du système politique en vigueur on se dédouanant de toute faute. C'est pour cela qu'il insiste sur la responsabilité et l'irresponsabilité. Sous la 3ᵉ République la loi détient un critère organique. C'est le Parlement qui a le rôle d'acter les lois. Même si le président de la République promulgue les lois, le rôle d'examination en commission est accordé aux chambres. [...]
[...] Il avance sa personne par les termes suivants : « j'ai formé », « j'ai cru », « je me conforme », « mon irresponsabilité », « de mon gouvernement ». En dépit de ses termes, c'est une idéalisation constitutionnelle que nous dresse le président de la République, en excluant les autres protagonistes importants constituant le régime parlementaire. Nous pouvons donc relever que le président de la République écrit comme un Roi qui gouvernerait seule. Il est important d'indiquer que Mac Mahon était un Royaliste et que son but était d'instaurer de nouveau la monarchie absolue. [...]
[...] Le rôle de cette assemblée est de « défendre et maintenir ces institutions », le président de la République ici énumère les deux rôles principaux de cette assemblée constituée de sénateurs et de députés. Le changement par la mise en cause de la crise du 16 mai 1877 et ses conséquences sur le système gouvernemental L'auteur exprime par « l'intérêt du pays » que la direction d'un système politique doit être en faveur des citoyens et pour leurs biens, ainsi c'est l'intérêt générale » qui doit être le point de départ de toute décision. Nonobstant, il poursuit en évoquant « la crise ». [...]
[...] Cette « crise » fait référence à la crise du 16 mai 1877 qu'a subi la France. Elle a permis de comprendre les mécanismes d'un système parlementaire Le 16 mai 1877, le maréchal Mac Mahon a adressé à Jules Simon, président du conseil, une lettre désapprouvant sa politique qu'il considérait trop légère envers les républicains. À la suite Jules Simon démissionne et c'est ainsi le début des conflits inter-institutionnel qu'a déclenché Mac Mahon. Le 21 juin, les 363 députés déclarent que le ministère n'a plus la confiance de la Chambre des députés Le 25 juin, le Président, sur avis conforme du Sénat, dissout la Chambre des députés. [...]
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