En 1863, Abraham Lincoln (1809-1865), homme politique américain. Fils de pionnier, il eut des débuts difficiles. Avocat en 1837, il plaida des causes antiesclavagistes et adhéra au parti républicain (1856). Son élection à la présidence des Etats-Unis (1860) donna le signal de la sécession des Etats du Sud, puis de la guerre (1861), au cours de laquelle il fit voter l'abolition de l'esclavage (1863). Réélu en 1864, il fut assassiné par un sudiste exalté, l'acteur Booth, cinq jours après la victoire nordiste (avril 1865) : désigna la démocratie comme le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Cette définition de la démocratie reste, nous pouvons le dire, actuelle, contemporaine. La démocratie est inscrite dans la Constitution de 1958, à l'article 2 : « ...Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple... ». En effet, cette formule constitue le principe de la République.
Nous pouvons citer deux éléments dans cette définition :
- l'ordre quantitatif : la somme du pouvoir est dans le peuple, dans l'addition de l'ensemble des individus (citoyens).
- l'ordre qualitatif : le peuple est le destinataire du pouvoir, en effet, c'est pour lui qu'il est établi. Il est l'aboutissement ultime de la démocratie (...)
[...] Il est l'aboutissement ultime de la démocratie. A. La démocratie comme gouvernement de tous (quantitatif) Quand on remonte à l'Antiquité, les auteurs grecs (Aristote, Platon ) parlent de la démocratie, et la définition qu'ils en donnent est essentiellement quantitative (c'est-à-dire, le nombre de ceux qui composent la démocratie). Nous sommes en mesure de faire une typologie des régimes qui ont tous pour critère le nombre (c'est en quelque sorte, le critère du nombre qui différencie ces régimes) : - la monarchie (le pouvoir d'un seul) - l'aristocratie (le pouvoir par les élites) - la démocratie (le pouvoir par le peuple) D'après l'étymologie grec du mot démocratie : demos : peuple et kratos : pouvoir, par conséquent la démocratie signifie, le pouvoir au peuple ou par le peuple. [...]
[...] Chacun doit avoir accès aux médias, en d'autres termes, le pluralisme des médias doit être garanti, au besoin par la loi. En France, cette exigence de pluralisme a été qualifiée par le Conseil constitutionnel d'objectif à valeur constitutionnelle, autrement dit que la loi doit organiser, donc les conditions du pluralisme politique en permettent l'accès à toutes les formations politiques, et ceci par les médias. Il n'y a pas de société démocratique dans un système où toutes les idées n'ont pas la possibilité de s'exprimer librement. De plus la décision dans un système démocratique doit toujours se faire à la majorité. [...]
[...] En effet, d'un point de vue technique, le représentant s'engage sur un programme, alors même s'il n'est pas obligé de suivre son programme, le représentant aura des orientations que ce soit à Droite ou à Gauche. - à droite : il s'agit d'idées libérales. - à gauche : il s'agit d'idées sociales. Il y a tout de même un minimum de contextualisation politique. Pendant l'exercice de son mandat, le représentant reste en contact avec ses électeurs (base électorale), ce contact avec ses électeurs lui est nécessaire pour être réélu. Ainsi, c'est dans son intérêt de respecter comme il se doit son programme électoral. [...]
[...] Traditionnellement, le penseur politique n'associe pas ces deux conceptions et cela jusqu'à Rousseau, auteur de : Du Contrat Social (XVIIIe siècle et plus précisément 1762) [étymologiquement : demos en grec signifie : peuple et kratos : pouvoir]. Selon Aristote auteur de : La Politique (IVe siècle avant Jésus-Christ), la démocratie peut être différentes formes de combinaisons alors que selon Montesquieu, auteur de : L'Esprit des lois (1748), la démocratie est le modèle britannique. L'idée de la démocratie est d'abord et avant tout le pouvoir du nombre. Ce qui importe avant tout, c'est la liberté (bien que l'on affirme que la nation est souveraine art de la DDHC de 1789). [...]
[...] La liberté du vote doit être effective, c'est-à-dire que chacun doit avoir le choix entre plusieurs questions ou plusieurs candidatures. Un système de candidature unique ne peut pas être démocratique (Cf. manuel sur l'histoire su suffrage universel). Historiquement : Dans la démocratie occidentale, en Europe, le suffrage universel n'est pas apparu spontanément, c'est plutôt une conquête progressive, exemple : en Angleterre, le suffrage est universel à partir de 1918, mais en réalité l'extension du suffrage universel s'est déroulée tout au long du XXe siècle au droit de vote généralisé la suppression, elle aussi progressive du vote plural. [...]
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