Formes moniste et dualiste évolution du pouvoir exécutif régime parlementaire
D'après Montesquieu, « la puissance exécutrice qui dépend du droit des gens » consistait à « faire la guerre ou la paix, envoyer ou recevoir des ambassadeurs, maintenir l'ordre, prévenir les invasions, participer à la fonction législative ». Cette expression de « puissance exécutrice » renvoie à la notion d'exécutif. Le pouvoir de ce dernier est chargé de faire appliquer les lois votées par le pouvoir législatif. L'exécutif peut se composer de deux organes (suivant le modèle de l'exécutif parlementaire) ou d'un seul (en fonction du modèle de l'exécutif présidentiel).
Quel que soit le type de système, les exigences actuelles en matière de politique intérieure ou extérieure tendent vers le rassemblement des fonctions gouvernementales au sein d'une seule personne, soit par un président, soit par un premier ministre en fonction des régimes exercés par les États. De nos jours, le pouvoir exécutif n'est plus seulement un pouvoir d'exécution. Il apparaît en outre tel le véritable élément moteur de la politique nationale et internationale.
[...] C'est pareillement à lui qu'il revient de désigner les nouveaux membres de la Cour suprême. Pourtant, plusieurs limites restreignent les pouvoirs du Président. En effet, il ne peut exercer que deux mandats, aussi, seul le Congrès a l'initiative des lois. Un veto du Président peut être contourné par un vote du Congrès à la majorité des 2/3. Il en découle que quand les deux assemblées sont dominées par une majorité d'oppositions au Président, celui- ci n'a plus qu'une marge de manœuvre limitée. [...]
[...] En matière de défense, l'exécutif est en charge de l'armée. En outre, il est le mieux placé et le plus compétent lorsqu'il s'agit de prendre des mesures dans l'urgence contrairement au parlement qui devra trouver un accord entre les chambres. Le chef de l'État est aussi le chef de l'armée, c'est donc à lui que revient la décision d'utiliser les forces armées, d'utiliser la bombe atomique, etc. La possibilité que l'exécutif ne puisse pas travailler sans l'administration est donc admise. [...]
[...] Il est facile d'observer que par les lois, grâce à elles, l'exécutif peut intervenir dans la politique intérieure sur des sujets divers et variés (politique industrielle, agricole, concernant l'aménagement des frontières, etc . Il est donc normal de remarquer le fait que gouverner revient davantage voir plus ou moins à commander l'orientation des voies des législateurs. Le législateur qui est en réalité le parlement élu n'est plus véritablement indépendant. La législation se trouve dans une situation de soumission face à tous les atouts que dispose le pouvoir gouvernemental. [...]
[...] La responsabilité du gouvernement est effective devant le chef de l'État et le parlement. Celui-ci fait référence au gouvernement mené par les orléanistes au XIXe siècle. Pour l'autre, les systèmes constitutionnels accordent une prééminence juridique du chef de l'organe collégial. Leur compétence traduit ainsi la volonté de concilier le rôle constitutionnel des ministres à travers leurs attributions de domaines respectifs et de plus, celui du chef de gouvernement chargé de diriger et de coordonner la politique menée. Concernant la responsabilité des chefs d'État, il est fondamental de ne pas confondre responsabilité juridique avec responsabilité politique. [...]
[...] La loi votée par le peuple, seul législateur était à la base d'une justice égalitaire. La loi traduisait la volonté générale et du coup, le gouvernement devait la retranscrire au nom du peuple. Il est alors possible de voir qu'autrefois, gouverner consistait à agir et à prendre des mesures en fonction des lois déjà existantes. Il semble pourtant que cette conception puisse être remise en cause pour plusieurs raisons. Tout d'abord parce que le législateur ne peut pas être la source de toutes les règles. [...]
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