Nation, peuple, populations, indépendance de l'Écosse, philosophie matérialiste, État-nation, Adhémar Esmein, souveraineté, Constitution espagnole, colonialisme, langues régionales, Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, article 2 de la Constitution, indépendantisme corse
La question de nation, de peuple ou encore de population est une idée qui ne date pas d'aujourd'hui. Prenons pour exemple la nation écossaise, elle s'unifia à l'Angleterre en 1707 pour former le Royaume-Uni. Dès les années 1960, on a vu apparaître des organisations visant à promouvoir l'indépendance de l'Écosse. Tout au long du XXe siècle, différents mouvements ayant pour but l'indépendance ont été créés. Mais ce n'est qu'en 2007 que le Parti national écossais (SNP) étant arrivé en tête, il a pu former le premier gouvernement indépendantiste de l'histoire de l'Écosse contemporaine. Jusqu'à obtenir de Londres, en 2012, le droit d'organiser un référendum sur la question suivante : "L'Écosse doit-elle devenir un pays indépendant ?"
[...] En Allemagne, la question se pose également avec les sorbes et les frisons qui revendiquent une véritable identité culturelle, le problème est le même comme on l'a vu dans l'introduction avec les Écossais dans le Royaume-Uni. Cette question de population est également soulevée dans le texte de Félicien Lemaire « La notion de peuple dans la Constitution de 1958 », dans ce texte il nous explique la difficulté du gouvernement français à passer outre les différences des populations composant la nation française. [...]
[...] Les individus qui composent une nation ont des passés, une culture, des origines différents. Affirmer que dès lors que « l'on devient Français, nos ancêtres sont gaulois » (Nicolas Sarkozy) ou que « La France est pays de race blanche » (Nadine Morano) n'est pas concevable. Certes la population d'un pays c'est-à-dire l'ensemble des citoyens vivant dans un pays, une région, une ville, un lieu déterminé se rassemble autour d'idéologies, de valeurs, de symboles, de principes communs ; mais cela ne signifie pas qu'ils sont identiques les uns aux autres. [...]
[...] L'État est donc le support de toutes les relations nationales et internationales. De nombreux juristes et sociologues se sont efforcés à définir au mieux ce terme. C'est le cas notamment de Maurice Orioux qui déclara : « L'État est la plus éminente des institutions sociales » ou encore le cas de Hegel, qui prononça je cite : « L'État c'est dieu sur terre ». Nous nous devons également de définir les termes de sujet pour ne pas faire de contresens. Tout d'abord le terme nation. [...]
[...] L'appartenance des principes et préceptes présents dans la souveraineté réside alors dans le peuple qui l'a créée, car ce sont les mœurs du peuple qui interagissent dans les lois. D'après l'auteur, la Nation serait la représentante d'une idéologie politique souveraine parcourant le temps à la différence du peuple qui en serait son exécutant. Dans la Constitution espagnole, le terme de peuple n'est pas désigné comme tel, mais avec celui d'Espagne. Celui-ci décrit également l'administration étatique propre à l'État homonyme. Alors nous voyons ici encore une fois, l'affirmation de l'expression d'État-nation. [...]
[...] Comme nous le dit Ernest Renan : « la nation est une âme, un principe spirituel ». L'écrivain nous dit qu'une nation ne peut exister si des individus moraux la composent. De plus, F. Lemaire dans La notion de peuple dans la Constitution de 1958 nous parle ici que chaque citoyen composant une nation sont « envisagés de manière indifférenciée ». C'est-à-dire que tous sont égaux devant la loi bien qu'ils viennent de classes sociales ou même de religions différentes ; tous sont égaux en droit, mais aussi en devoirs qu'implique le statut de citoyen. [...]
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