Depuis 1871, la France a connu dix changements importants de mode de scrutin législatif, alors que le Royaume-Uni utilise le même depuis le XVIIIème siècle.
En effet, la notion de scrutin désigne l'ensemble des opérations de vote et des modes de calcul destinés à départager les candidats aux élections. On parle également de scrutin lorsqu'une assemblée vote pour prendre une décision. Dans le langage courant, le mot scrutin désigne aussi les votes émis par des bulletins.
De plus, le scrutin peut-être uninominal, c'est-à-dire que l'on vote pour un candidat ou encore de liste, on vote alors pour une liste de candidats, ou bien il peut être majoritaire, à un ou deux tours, ou encore proportionnel ou bien mixte, qui regroupe les scrutins majoritaires et proportionnels (...)
[...] On remarque toutefois que l'importance des effets majoritaires et proportionnels varie fortement en fonction de l'importance de la part des sièges concernés par l'un ou l'autre des deux aspects. L'effet majoritaire n'est ainsi dominant qu'avec les modes de scrutin à finalité majoritaire, qui garantissent au vainqueur de disposer d'une majorité absolue de sièges dans l'assemblée. Les différents modes de scrutin présentent donc des caractéristiques qui influent sur la vie politique. Aucun scrutins n'est parfait, tous pays est différent, et chaque scrutin a ses inconvénients, mais aussi ses avantages. [...]
[...] Le scrutin proportionnel provoque lui aussi des effets diverses. Scrutin proportionnel Le mode de scrutin proportionnel est plus juste et plus démocratique mais il lui est reproché de générer une instabilité gouvernementale. Les partis qui sont en mesure de gouverner doivent souvent mettre en œuvre des alliances ou des coalitions avec d'autres formations politiques afin d'obtenir une majorité à la chambre des représentants. Le jeu des coalitions peut donner à certains petits partis "charnières" un rôle primordial, plus important que leur poids réel, dans la constitution d'une majorité parlementaire. [...]
[...] Dans le vote préférentiel, les électeurs peuvent choisir au sein d'une liste un ou plusieurs candidats. Les élus d'une liste sont choisis selon le nombre de voix que chacun d'entre eux a obtenu. Le vote préférentiel présente l'avantage de permettre une représentation plus fidèle à la réalité politique du pays. Les Pays-Bas, la Suède, la Norvège, l'Italie, la Belgique, ont opté pour ce mode de scrutin. Une coordination des scrutins majoritaires et proportionnels vont donner lieu à des scrutins mixtes. [...]
[...] De plus, le scrutin peut-être uninominal, c'est à dire que l'on vote pour un candidat ou encore de liste, on vote alors pour une liste de candidats, ou bien il peut être majoritaire, à un ou deux tours, ou encore proportionnel ou bien mixte, qui regroupe les scrutins majoritaires et proportionnels. Ce mode de scrutin permet le passage du décompte des voix à la désignation des élus. Le système électoral recouvre, lui, l'ensemble des déterminants de l'élection et des conséquences des modes de scrutin. Le mode de scrutin produit un effet sur la répartition des sièges, mais modifie aussi le fonctionnement du système politique. Son choix n'est jamais neutre. [...]
[...] Les différentes caractéristiques des modes de scrutin vont provoquer chacune des effets différents. II/ les effets des différents modes de scrutin Les différents effets se sont répercutés dans les scrutins majoritaires, dans les scrutins proportionnels, et dans les scrutins mixtes. Scrutin majoritaire Le mode de scrutin majoritaire, par son effet d'amplification des victoires, présente l'avantage de désigner une majorité stable, en mesure de gouverner. Cependant, son principal défaut est de ne pas conférer à l'assemblée désignée une représentation fidèle du corps électoral. [...]
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