Droit, Assemblée nationale, régime parlementaire, Napoléon III, Thiers, Sénat, IIIe République, fonction présidentielle, majorité parlementaire, Anatole France, chef du pouvoir exécutif, constitution Rivet, Maréchal Mac Mahon, Lois constitutionnelles, Chef d'État, rôle de président, autorité populaire, longévité de la IIIe République, constitution de Brogolie, article 2 de la loi constitutionnelle de 1875
La mise en place de cette nouvelle république ne débute pas par des élections, mais par le fait que Napoléon III capitule à Sedan le 4 septembre 1870, ce qui entraîne alors un mouvement de rue. Un gouvernement de fait est alors mis en place, mais cela ne suffit pas à rétablir la situation militaire. Des élections sont alors prévues initialement le 16 octobre 1870, mais ont finalement lieu le 8 février 1871. Quelques jours plus tard, soit le 17 février 1871, l'Assemblée nationale cite « Monsieur Thiers est nommé chef du pouvoir exécutif de la République française. Il exercera ses fonctions sous l'autorité de l'Assemblée nationale avec le concours des ministres qu'il aura choisis. » On comprend alors que l'Assemblée nationale place Thiers sous son autorité.
[...] Ainsi l'importance des lois constitutionnelles et de leur révision sont la clé de cette longévité de 70 ans, on y remarque également durant une certaine période l'évolution du rôle de chef de l'État et de son fort encadrement. Cependant malgré les efforts nécessaires, la IIIe République s'effondre en 1940 lançant place à une nouvelle République. Cependant est-ce que cette IVe République apprendra des erreurs de la IIIe ? [...]
[...] Une souplesse qui permet une grande longévité de la IIIe République Grâce à la souplesse des lois constitutionnelles, celles-ci ont été peu révisées. On y trouve cependant deux révisons importante, la première, celle du 21 juin 1879 qui a eu pour impact de déconstitutionnaliser l'article 9 de la loi constitutionnelle du 25 février 1875 portant sur l'organisation des pouvoirs publics. La deuxième révision importante date du 14 août 1884. Cette révision portait à renforcer la forme républicaine de gouvernement et à transformer le Sénat en une chambre moins conservatrice. [...]
[...] Thiers est alors élu par l'Assemblée comme chef du pouvoir exécutif de la République française. Comme vu auparavant, Thiers exercera ses fonctions sous l'autorité de l'Assemblée nationale. Cependant Thiers était dotée d'une forte personnalité, cela déplaît à l'Assemblée nationale qui va alors tenter de réduire ses pouvoirs et cela commence par l'adoption de la loi du 31 août 1871 dite constitution Rivet qui consiste à donner le titre de président de la République, il demeure sous l'autorité de l'Assemblée et qu'il en est responsable devant elle. [...]
[...] Dans le temps la fonction présidentielle n'aura pas plus de valeurs, en théorie le président est en mesure de faire de nombreuses choses, dans le texte des lois constitutionnelles le président est en mesure de pouvoir nommer les ministres, négocier et de ratifier les traités, de nommer aux emplois civils et militaires d'être à l'initiative des lois et encore d'autre. Mais en pratique ses pouvoirs sont quasiment inexistants le seul pouvoir du président est la nomination du chef de gouvernement, mais encore ce choix n'est pas réellement le sien puisque la IIIe République est un régime parlementaire, le président choisit le gouvernement et son chef dans la majorité parlementaire. [...]
[...] Mais malgré les défauts de celle-ci, elle n'en reste pas moins à ce jour la plus longue République mise en place. Cette longévité est notamment due à l'importance et l'influence des lois constitutionnelles. Ce qui caractérise ces lois serait leur souplesse qui aurait permis au régime de traverser sans trop de difficultés un certain nombre de crises. Nous pouvons donc nous demander de quelle manière les lois constitutionnelles ont-elles impacté le rôle du chef d'État sous la IIIe République française. [...]
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