La loi du 19 décembre 1905 a instauré la séparation des Églises et de l'État. Cependant la question est loin d'avoir été résolue et de nombreuses difficultés ont émergé avec la question des sectes et celle de l'islam. Comment la laïcité peut-elle dès lors surmonter ces nouvelles difficultés ? Il s'agit de rompre avec la place privilégiée accordée à la religion catholique en favorisant la laïcisation de l'État correspondant à la sécularisation de la société. On poursuit le processus initié par Jules Ferry en 1881-1882 avec l'école laïque.
Le refus de privilégier la religion catholique assure l'égalité avec les autres confessions, notamment protestante et juive. L'État ne se mêle plus des questions religieuses et n'influence plus les divers cultes. La suppression du budget des cultes (article 2 de la loi) permet aux citoyens de ne pas contribuer à « un service public religieux » dont ils ne se servent pas.
[...] Celle-ci pose également la question de la capacité de l'individu dont on doit prouver qu'il a été manipulé ou forcé. Une définition trop précise des sectes pourrait nuire à la liberté de culte. Comment les combattre? Le juge a pu prendre en compte les violences coercitives qu'elles soient physiques, psychologiques ou financières. Les sectes ont pu être désignées comme telles en raison de non-conformité à la loi de santé publique par exemple. Une association cultuelle agissant comme une activité marchande a pu être considérée comme une secte au motif qu'elle ne correspondait pas aux principes religieux supposés. [...]
[...] La loi de séparation des Eglises et de l'Etat La loi du 19 décembre 1905 a instauré la séparation des Églises et de l'État. Cependant, la question est loin d'avoir été résolue et de nombreuses difficultés ont émergé avec la question des sectes et celle de l'islam. Comment la laïcité peut-elle dès lors surmonter ces nouvelles difficultés? I. La séparation des Églises et de l'État est initiée par la loi de 1905 La loi de 1905 s‘inscrit dans le cadre de la sécularisation et du respect des cultes en séparant le pouvoir de l'influence sinon religieuse du moins cléricale : Il s'agit de rompre avec la place privilégiée accordée à la religion catholique en favorisant la laïcisation de l'État correspondant à la sécularisation de la société. [...]
[...] L'État ne se mêle plus des questions religieuses et n'influence plus les divers cultes. La suppression du budget des cultes (article 2 de la loi) permet aux citoyens de ne pas contribuer à un service public religieux dont ils ne se servent pas. Mais cette séparation conserve néanmoins quelques limites La non-reconnaissance ne signifie pas l'ignorance, bien au contraire: La non-reconnaissance ne signifie pas l'ignorance, car l'État assure la liberté de culte (article et leur exercice est protégé par la loi. [...]
[...] Une difficulté surgit, car l'État doit assurer la liberté de culte sans les subventionner directement, or les pratiquants réclament des lieux de culte. nouveauté qui soulève parfois des difficultés notamment dans le cadre scolaire: La laïcité scolaire a été renforcée envers les signes ostentatoires à travers l'avis du Conseil d'État du 27 novembre 1989, relayé par la circulaire du Ministère de l'Éducation nationale de 1994 et la loi du 15 mars 2004. On affirme ainsi le refus de rompre avec la laïcité scolaire. Mais dès lors, on peut soulever la question de l'ouverture d'écoles coraniques afin d'assurer la liberté de culte. [...]
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