Nous avons décidé, pour illustrer le sujet "légitimité et représentation du pouvoir politique", de prendre comme exemple les élections Présidentielles, qui se sont déroulées au cours du mois d'avril et de mai 2002. Période électorale historique puisqu'au second tour le représentant politique de l'Union pour la Majorité Présidentielle, Jacques Chirac, s'est retrouvé, contre toute attente, face au président du Front National, Jean-Marie Le Pen. Après de nombreuses mobilisations, qui se sont déroulées entre les deux tours, Jacques Chirac a été élu avec 82.21% des voix.
Tous ces évènements permettent de nous poser une question: "Jacques Chirac est-il devenu légitimement le représentant des citoyens français et si oui les actions qu'il dirige depuis qu'il est au pouvoir sont-elles légitimes?".
Nous pouvons y répondre grâce à différents éléments. Ainsi, nous allons tout d'abord définir et expliquer qu'est ce que la légitimité, ensuite décrire l'organisation politique française et enfin retracer les évènements politiques qui ont eu lieu depuis le second tour des présidentielles de 2002.
[...] Les manifestations vont jusqu'à rassembler un million de personnes dans toute la France. Au contraire, à droite, même si certains se mobilisent, on pense que les manifestations favorisent le FN en faisant de le Pen un "martyr". Le résultat du premier tour a une autre conséquence, les quatre principaux instituts de sondage, après avoir étaient assignés en justice (pour ne pas avoir prévu que Lionel Jospin serait éliminé lors du premier tour) sont maintenant suspectés de démobiliser les électeurs en annonçant des scores trop élevés pour Jacques Chirac. [...]
[...] Conclusion Grâce aux différents éléments étudiés nous pouvons répondre à la problématique. Tout d'abord la légitimité du président ne peut pas être contestée puisqu'il a été élu suivant les règles de la constitution. Et même s'il est vrai que le contexte n'a pu que favoriser son élection, nous ne pouvons en aucun cas être persuadés qu'il n'aurait pas été élu dans d'autres circonstances. Néanmoins la définition ne s'arrête pas au mode d'élection puisque le dirigeant doit aussi rendre compte fréquemment aux gouvernés, de sa politique. [...]
[...] L'action du gouvernement fut alors très contestée. Et même si différents points comme l'insécurité, la sécurité routière ou encore la politique étrangère remporte un succès au niveau de l'opinion publique, le reste est désapprouvé par la majorité des citoyens, comme la réforme sur les retraites, la politique sociale, économique, écologique et sur l'éducation nationale. La courbe suivante est significative, puisque on constate que la côte de popularité du président est au plus bas depuis la nomination de son gouvernement. Légende : Bleu = Confiance, Rouge = Pas confiance[5] Sur ce point nous pouvons dire que l'action des gouvernants n'est pas totalement légitime. [...]
[...] Mais il faut aussi que la politique exercée par la ou les personnes dirigeantes soit approuvée par la majorité des gouvernés, sur ce point la légitimité implique une confrontation presque journalière entre la politique faite par les gouvernants et les volontés des gouvernés. Ainsi le président actuel a comme tout autres hommes politiques, quel que soit le contexte de leurs élections, des conflits avec les gouvernés. Néanmoins Jacques Chirac devrait certainement être plus attentif étant donné les circonstances de son élection. Jacques Chirac est donc légalement légitime, il a était élu conformément à la constitution, mais la légitimité ne s'arrête pas là puisqu'elle continue tout au long du mandat durant lequel l'élu doit, par son action, se légitimer. [...]
[...] Ceux là qui ont eux-mêmes appelé à voter Chirac, contre l'extrémisme. Une vraie question se pose alors, les gens ont-ils voté pour Chirac ou contre Le Pen? Si Jacques Chirac a était élu, ce n'est certainement pas seulement grâce à ses idées mais aussi grâce aux circonstances et à la mobilisation des gens de tous partis. Le président devrait donc pour être réellement légitime, en plus de rendre compte de ses actions, écouter attentivement les voix diverses. Est-ce que l'action du président depuis son élection est légitime? [...]
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