La démocratie est souvent définie par la formule, que l'on trouve à l'article 2 de la Constitution de 1958, reprise d'une formule attribuée à Lincoln : « gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». Il s'agit en effet du pouvoir exercé par le peuple, par opposition à la monarchie ou l'oligarchie, régimes où le pouvoir est détenu et transmis au sein d'un petit groupe de personnes. Il faut bien dire sur ce point que, en France, la Révolution française marque une rupture ; elle est considérée comme le passage dans la modernité, une époque moderne dans laquelle les régimes politiques reposent sur une base démocratique (...)
[...] Les élus représentent ainsi non pas les électeurs qui les ont choisi, mais la Nation tout entière. La théorie de la souveraineté nationale justifie donc la démocratie représentative : l'exercice du pouvoir est confié à des représentants élus au suffrage universel, chargés de décider au nom de la Nation, de l'ensemble du peuple - La souveraineté populaire justifie la démocratie directe : Dans cette seconde approche, la souveraineté appartient à tous les citoyens, c'est-à-dire au peuple en tant que somme de tous les individus qui le composent. [...]
[...] Au final, on parle de démocratie pluraliste et libérale. Pour remonter à la source historique, on peut ajouter que la démocratie trouve son origine dans la Grèce antique, où elle est née. Le pouvoir appartient au peuple, qui l'exerce. Aristote définit ainsi le concept de citoyen comme celui qui tour à tour gouverne et est gouverné Les citoyens sont égaux et ce sont les lois qui gouvernent, non les hommes. L'égalité des citoyens grecs a ainsi pour corollaire de n'obéir qu'au droit et non à un ou des homme(s). [...]
[...] Cela suppose que les partis puissent se former et agir librement. Le régime du parti unique semble en effet loin du principe démocratique. Mais, à l'opposé, un nombre trop important de partis politiques peut brouiller le jeu et nuire au choix des électeurs. Le principe démocratique suppose aussi la liberté d'expression, la liberté de la presse, que la minorité, les partis minoritaires puissent exposer librement et publiquement leurs critiques ; cela garantit l'alternance politique. C'est la notion de libéralisme politique. [...]
[...] Je juxtapose ici volontairement les deux notions de peuple et nation, car il s'agit de présenter une distinction 2 classique entre deux conceptions, deux théories de l'exercice de la souveraineté, de la démocratie. On distingue en effet depuis le XVIIIème siècle, d'une part, démocraties directe et représentative et, d'autre part, souverainetés nationale et populaire. - La souveraineté nationale justifie la démocratie représentative : Dans cette première approche, la souveraineté appartient à la Nation, entité collective, indivisible, distincte des individus qui la composent. Les individus forment un tout, et c'est ce tout unique qui est détenteur de la souveraineté. [...]
[...] DÉPARTEMENT DE DROIT DROIT PUBLIC DROIT CONSTITUTIONNEL Le principe démocratique Il nous faut donner une définition de la démocratie, puis nous évoquerons la question de la participation des gouvernés à l'exercice du pouvoir. L'identification des gouvernés aux gouvernants La démocratie est souvent définie par la formule, que l'on trouve à l'article 2 de la Constitution de 1958, reprise d'une formule attribuée à Lincoln : gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple Il s'agit en effet du pouvoir exercé par le peuple, par opposition à la monarchie ou l'oligarchie, régimes où le pouvoir est détenu et transmis au sein d'un petit groupe de personnes. [...]
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