La langue, d'un point de vue général, est un ensemble de signes linguistiques et de règles de combinaison de ces signes entre eux, qui constituent l'instrument de communication d'une communauté donnée, ainsi, plus il y a de communautés, plus il y a de langues, ainsi dans le monde on compte, approximativement, près de quatre mille langues.
Le sujet sur les langues françaises régionales est donc un sujet très intéressant car historique et d'actualité, en prenant en compte certaines lois comme l'article 2 de la constitution de 1958, la loi Toubon ou encore, plus récemment, l'article 75-1, apparu dans la constitution lors de la révision de cette dernière en 2008.
Le développement sera donc élaboré sur la problématique : en quoi la langue française et les langues françaises dites « régionales » permettent-elles à la fois une unicité et une spécificité nationale mais également une diversité de cette nation ?
[...] Ainsi la France n'acceptait pas juridiquement d'autre langue que le français comme nous le montre en 1972, Pompidou qui déclare Il n'y a pas de place pour les langues et cultures régionales dans une France qui doit marquer l'Europe de son sceau Cependant, de nos jours, et depuis peu de temps la France reconnaît juridiquement les langues régionales, en effet la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 de modernisation des institutions de la Ve République a introduit dans la Constitution l'article 75-1 aux termes duquel Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France Le sujet sur les langues françaises régionales est donc un sujet très intéressant car historique et d'actualité, en prenant en compte certaines lois comme l'article 2 de la constitution de 1958, la loi Toubon ou encore, plus récemment, l'article 75-1, apparu dans la constitution lors de la révision de cette dernière en 2008. Le développement sera donc élaboré sur la problématique: En quoi la langue française et les langues françaises dites régionales permettent- elles à la fois une unicité et une spécificité nationale mais également une diversité de cette nation ? [...]
[...] Un principe européen Il y a en France, un nombre important de langues régionales, telles que le Corse, le Basque et bien d'autre encore. Cependant, Face à l'unité nationale et donc à la protection des valeurs de la France, ces langues régionales n'ont donc pas eu d'existence officielle avant 2008. Avant la dernière révision, la loi Dexionne, le 11 janvier 1951 permet l'enseignement facultatif du basque, du breton, du catalan et de l'occitan, cette loi fut la première de ce type et est actuellement abrogée, et remplacée par le code de l'éducation. [...]
[...] La théorie de Fichte face à une unité de la nation Ici, il sera traité de la théorie de Fichte et dans un second temps, de l'unicité nationale reconnue par la constitution de 1958. Les valeurs de la théorie de Fichte : Une nation est une population qui a conscience d'elle-même, ainsi à la base de la nation, il y a la population. Cependant pour élever la population en nation, il y a différente théorie sur le sujet, dont celle de Fichte. [...]
[...] Une unicité nationale reconnue constitutionnellement : Comme vu précédemment, une même langue au sein d'une population permet une unicité de la nation. Concernant la Ve République, cette unicité est exprimée dans la constitution depuis la révision du 25 juin 1992, ainsi, depuis cette révision, l'unité nationale est exprimée par la population française, en effet selon l'article 2 : La langue de la République est le Français Par cet article, l'unicité nationale, exprimée par la langue, est donc reconnue constitutionnellement, par conséquent, la langue française est la langue de la république ainsi, les actes officiels doivent être rédigés en français. [...]
[...] La révision de 2008 : le début d'un communautarisme La reconnaissance des langues régionales en France est permise en France, comme dit précédemment, par l'article 75-1, issu de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008. En outre de permettre, une diversité de la nation, cet article permet une diversité linguistique au sein de la nation française. Il y a donc par cet article un début de communautarisme, en effet, par cette reconnaissance constitutionnelle, la France reconnait qu'il y a diversité dans la population, ainsi, la population est donc regroupée en nation non pas grâce à des facteurs communs mais bel et bien à une volonté de vivre ensemble, une volonté de créer quelque chose, ensemble. [...]
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