Jeux de pouvoirs, organisation, pouvoir dans les organisations, Weber, Crozier, Friedberg
En 2003, Henry Mintzberg, dans son ouvrage intitulé « le pouvoir dans les organisations » part du postulat que l'étude du pouvoir permet d'améliorer les organisations de l'intérieur et de les contrôler de l'extérieur. De plus, « Le pouvoir de A sur B correspond à la possibilité pour A d'obtenir que dans sa négociation avec B, les termes de l'échange lui soient favorables », c'est ainsi qu'est définit le pouvoir dans les organisations par les sociologues Crozier et Friedberg. Le « pouvoir » né dans un jeu d'interactions entre les différents acteurs d'une même organisation. Pour se réaliser, une organisation a nécessairement besoin de la notion de pouvoir, une structure fait plus ou moins usage du pouvoir en fonction des différents acteurs qui la composent. De plus, le pouvoir peut être qualifié comme la capacité à créer ou à transformer les résultats de l'organisation en fonction des objectifs. Weber désigne le pouvoir comme « l'aptitude à l'obéissance ». De nombreux travaux ont été réalisés sur les jeux de pouvoirs dans les organisations, créant ainsi différentes approches de ce sujet.
[...] En effet, il aura donc le pouvoir. Ce pouvoir peut se définir dans un cadre formel, par exemple un supérieur hiérarchique pourra exiger une attente d'une personne, cette exigence étant une forme de pouvoir formel. Les acteurs qui posséderont les incertitudes les plus décisives seront les acteurs qui posséderont le pouvoir le plus considérable. Ainsi, à la différence de MINTZBERG, le pouvoir n'est plus considéré en fonction du statut dans l'organisation mais des incertitudes que l'acteur fait régner Les zones d'incertitudes Chaque organisation est tributaire de multiples incertitudes. [...]
[...] Il n'a pas d'objectifs clairs, il est toujours contraint et limité et il cherche à élargir sa marge de manoeuvre. Les sociologues CROZIER et FRIEDBERG cherchent à comprendre comment les acteurs d'une organisation agissent sur d'autres acteurs. Dans une organisation, régie par des relations de pouvoir, les acteurs disposent à la fois d'une autonomie mais ils sont aussi bien contraints par le pouvoir. C'est pourquoi, ils souhaitent élargir ce delta c'est à dire leur marge de manoeuvre grâce à la négociation. Selon les deux sociologues Français, le pouvoir passe par l'aptitude à faire dominer l'incertitude. [...]
[...] Dernièrement, il y a le leader laisser-faire qui laisse agir les acteurs de l'organisation tout en surveillant les actions menées et restant disponible. Cependant dans ce type de leadership, le leader crée une absence de coordination entre lui et ses acteurs, il les rend dépendants car s'il n'est plus disponible les acteurs sont perdus Kurt LEWIN a proposé une classification des leaders, en fonction de leur quantité d'implication personnelle et du pouvoir qu'ils laissaient transparaitre dans leur organisation. Son travail sur le leadership a été complété par le modèle du Continuum de leadership de TANNEBAUM et SCHMIDT. [...]
[...] Ce centre opérationnel accomplit l'action de production dictée par l'organisation. Mintzberg évoque en second lieu le sommet stratégique comme étant composé de la direction et ayant pour but l'accomplissement de sa mission C'est à ce Camille DUSSY 1 sur 6 niveau que la plupart des décisions sont prises pour l'organisation. Entre le centre opérationnel et le sommet stratégique c'est la ligne hiérarchique qui fait office de liant. Cette catégorie est composée de cadres intermédiaires, son but est de soutenir le circuit de communication entre le sommet et le centre, que ce soit dans un sens ou dans un autre. [...]
[...] L'équipe fait tout le travail en communauté mais le leader est toujours responsable du résultat final. Pour conclure, une organisation est obligatoirement dirigée par une personne possédant une influence sur ses acteurs, ce pouvoir peut être plus ou moins fort et peut être influencé par l'environnement dans lequel une organisation se trouve. Le pouvoir est essentiel à une organisation car elle permet de la lier afin qu'elle soit solide. Cependant, un pouvoir trop fortement exercé par le leader peut mettre en danger une organisation. [...]
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