Cours rédigé très complet d'une quarantaine de pages (environ 23500 mots) présentant l'histoire de la vie politique sous la Ve République.
[...] La question qui se pose est alors quel homme pour incarner cette union. Ce ne peut être un communiste. Un socialiste ? on trouve quelqu'un qui n'est pas membre du PS, et que le PC n'aime pas : F. MITTERRAND. Ça aurait très bien pu ne pas être lui. Mais on connaît son opposition au PC, et il a été plusieurs fois ministre ; il a en outre voté non au référendum de 1968 et est l'auteur de Le Coup d'Etat permanent. [...]
[...] Puis le PC tombe à 15% pour les élections présidentielles : c'est la meilleure nouvelle pour la gauche, car le PC ne fait plus peur, il n'est plus la force dominante. Le PC est donc à partir de 1981 dans une situation politique nouvelle et non recherchée, et se trouve dans une majorité présidentielle dont il ne veut pas. Il ne parviendra pas ainsi à faire réélire VGE, et MITTERRAND l'emporte, marquant le début de la chute inexorable du PC, car ce dernier ne trouve jamais sa place. Cf. Législatives. (ainsi que 3,37% seulement pour R. [...]
[...] Mais le complot marche, puisque la gauche est fortement battue en 1978. Au soir des législatives, M. ROCHARD déclare : Encore une fois, ce soir, nous sommes battus car nous sommes gouvernés par des gens archaïques (MITTERRAND). Le PS est en crise, et une pétition est signée pour que MITTERRAND soit écarté au profit de ROCARD. Les sondages, qui donnent VGE vainqueur, changent en février 1981 ; la campagne s'engage dans un climat curieux (candidature de COLUCHE). Les candidats. La gauche et la droite vont se dédoubler MITTERRAND. [...]
[...] Le problème est que le bordeaux vire au marron, ce qui est moins agréable à l'œil. De plus, le choix du lieu, présenté comme une recherche très sophistiquée : c'est une vieille salle de spectacle, que l'on appelle Atelier de campagne (au lieu de QG de campagne). Pour les gens qui habitent en province, cela ne veut pas dire grand chose. C'est le syndrome des termes à la mode, et une fausse bonne idée, car le terme en question parle à très peu de gens. [...]
[...] La difficulté trouve sa source dans la nature du régime politique de la cinquième république : c'est un régime parlementaire. Il n'existe pas de régime parlementaire pur : c'est un modèle de régime parlementaire qui constitue simplement l'idéal théorique de ce type de régime. On peut dire aussi que c'est un régime de division horizontale des pouvoirs, cad que les pouvoirs collaborent, interagissent. Ceci est complété par le caractère dualiste ou bicéphale du pouvoir exécutif. C'est en outre un régime où le gouvernement est responsable devant le Parlement, ce qui en est d'ailleurs le caractère principal. [...]
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