Cours d'Histoire des Institutions politiques relatif à l'apprentissage de la République (1870 à 1940). Ce cours est très complet et offre une vision très claire de la République à cette époque et de son évolution. Ce document vous sera particulièrement utile pour vos révisions en licence de droit, de sciences politiques, d'Histoire, de sociologie etc.
[...] Mac Mahon accepte, promettant en coulisse de rendre son siège dès lors que les royalistes se seront entendus pour désigner un monarque. Un comité constitutionnel est mis en place pour rédiger une nouvelle constitution. Mac Mahon choisit un royaliste comme premier ministre (Duc de Broglie). Comme en 1848, nous avons donc une république dont toutes les institutions (Assemblée, Gouvernement, Président) sont monarchistes. Une république sans républicains. Mais l'écriture de la Constitution est toujours retardée, dans l'attente du décès d'Henry comte de Chambord. [...]
[...] C'est dans ce contexte très agité que va naître et se développer la IIIème République. Mais il faut sans doute distinguer ici entre plusieurs époques. En effet, les débuts hésitants de ce régime permettent d'en faire une analyse à part relative à son avènement, alors que la consécration du parlementarisme n'interviendra que plus tard. L'avènement de la République (1870-1879) L'armistice signé avec le Reich allemand prévoyait l'élection d'une nouvelle Assemblée nationale devant décider si la France continuait la guerre ou si elle signait le traité de paix. [...]
[...] Si les royalistes perdent de leur poids dans la représentation nationale à partir de 1884, ils restent très influents dans la société catholique conservatrice de l'époque. De même, de nouvelles structurations politiques apparaissent : les libéraux, qui représentaient la modernité contre les conservateurs royalistes au XIXe siècle, se retrouvent en position d'être les nouveaux conservateurs et les défenseurs des riches propriétaires face aux nouveaux progressistes de gauche, soutenus par une population ouvrière de plus en plus nombreuse et organisée. Mais cette gauche connaît plusieurs formes de réalisation politique : anarchisme, syndicalisme, idéalisme, positivisme, radicalisme républicain, associations diverses (ligue des Droits de l'Homme, etc.). [...]
[...] Jean Bodin, Les VI Livres de la République, 1576). Elle a pour but de définir une matière, la Res Publica (la Chose Publique, c'est-à-dire pour simplifier le bien commun, l'intérêt général), que l'on ne possède pas mais qui doit être géré au profit de tous. Cette République surplombe le pouvoir royal, dont elle constitue la légitimité (le roi n'a de pouvoir que pour gérer le bien commun), et l'horizon (le roi n'agit que pour préserver ce bien commun). Elle transcende donc les différences à la fois du peuple et des gouvernants (objectif : mettre fin aux rivalités religieuses en France). [...]
[...] Mais Paris refuse la paix et les tractations avec l'ennemi, et s'insurge le 26 mars 1871, lorsque Thiers veut faire enlever les canons de la butte Montmartre, de peur que les parisiens ne s'en servent contre les prussiens ou les soldats français. C'est le début de la Commune. La Commune est une révolte ayant plusieurs sources ou revendications : républicaine, socialiste, communiste, anarchiste, fédérale, etc. On remet en vigueur le calendrier républicain de 1792 (abandonné depuis le 1er janvier 1806), on adopte le drapeau rouge, on prône la séparation État-Église, la décentralisation, l'école libre et gratuite, etc. D'autres insurrections ont lieu à Lyon et Marseille. [...]
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