Pour étudier l'Histoire des institutions, l'historien utilise traditionnellement un découpage commode en 3 périodes :
la période franque (476-987) : Haut moyen-âge ;
la période médiévale (987-1453) : le moyen-âge ;
l'époque moderne (1453-1789) : l'Ancien régime.
L'objectif du premier cours était de brosser le tableau des institutions politiques et administratives de cette période, mais également d'établir le lien entre le pouvoir et le droit. Dans le cours d'Histoire des institutions, en retenant la même période historique, il s'agit d'étudier les institutions économiques et sociales non abordées dans le premier cours. Finalement, après l'étude du pouvoir vient l'étude de la société française : après avoir évoqué les gouvernants, on évoquera maintenant les gouvernés. Entre le pouvoir, le droit, et les institutions économiques et sociales, il existe des interactions, des complémentarités ce qui exigera des retours à ce qui précède.
Les institutions résultent d'une évolution qui s'est faite sur de nombreux siècles. Cette Histoire commence avec la rencontre de deux mondes, c'est-à-dire la rencontre de la civilisation romaine et des peuples barbares dont la confrontation préparera le berceau des institutions de l'époque franque.
[...] La société franque a ces clivages sociaux. Cette société connaît aussi de nouvelles formes d'encadrement avec le déclin du pouvoir central. En effet, les hommes libres de la société franque se soumettent à l'autorité de puissances locales et toute la société s'organise en groupe politique, humain, tendant à l'autonomie. Les relations sociales entre les faibles et les puissants sont conçues comme fondées sur des liens personnels d'hommes à hommes ; c'est-à-dire qu'il s'établit une contractualisation du lien d'autorité dès l'époque franque, c'est-à-dire que le monde franc connaît une diffusion de la vassalité. [...]
[...] C'est ce qui veut qu'à Rome, la structure sociale connaisse de sensibles transformations. Autrement dit, il se constitue une société de deux catégories : des privilégiés et des défavorisés. La société du Bas Empire offre le schéma de deux catégories extrêmes s'opposant avec subordination de l'une et domination de l'autre : et cela, sans classe moyenne importante qui puisse jouer le rôle de stabilisateur. Une société sans classe moyenne est une société en danger. Économie et société chez les Germains Les Germains sont composés d'un grand nombre de peuplades qui sont cantonnées entre le Rhin et le Danube ; et elles se livrent à de nombreuses guerres entre elles. [...]
[...] C'est donc une situation qui pousse à l'extrême le phénomène de concentration des terres et avec le déclin des échanges, du commerce du fait de l'insécurité, les grands propriétaires ont tendance à se replier sur eux-mêmes. À l'intérieur de ces domaines, la terre est repartie en petits lots et ils sont concédés à des tenanciers. Le grand propriétaire règne donc sur une population d'hommes libres et d'esclaves de façon absolue. Ce domaine romain du Bas Empire devient tellement puissant que peu à peu, il devient pratiquement une unité politique presque indépendante à l'égard du pouvoir central. [...]
[...] Le problème est que pour avoir accès à ces belles choses, il fallait employer la force. Ils étaient des guerriers avant tout et la guerre était leur occupation quotidienne. Ils sont arrivés en Gaule sans plan réfléchi : ils voulaient tirer profit de cette richesse. Il y a eu des destructions et ce sont les villes qui furent les plus touchées, il y a eu des pillages inévitables qui n'impliquent pas pour autant la destruction de la civilisation romaine. Les stratégies romaines Face à ces peuples (Ostrogoths, Wisigoths l'Empire de Rome élabore plusieurs stratégies. [...]
[...] Le choc de deux civilisations Conquête militaire et infiltration pacifique Dès la fin du IIIe siècle, la civilisation romaine décadente se heurte aux usages germaniques ; les peuples germains envahissent la Gaule romaine et ils arrivent par vagues successives. Il ne faut pas se représenter les Germains guettant la Gaule de l'autre côté du Rhin. En réalité, il n'y a pas eu de déclenchement brutal d'une invasion. Le nombre de barbares a représenté une faible population, environ 1 million. Or l'Empire romain n'a jamais représenté plus de 25 millions d'habitants ; Rome n'avait que 1 million d'habitants. [...]
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