Depuis le début du XXe siècle, les Etats-Unis d'Amérique dominent le monde économiquement, militairement, technologiquement, et culturellement, ce qui leur permet d'avoir le statut convoité d'hyper-puissance. Ce régime présidentiel qui a pour fondement la Constitution de 1787, c'est-à-dire la plus vieille Constitution encore en vigueur aujourd'hui, accorde une grande part de pouvoirs à son Président. N'est-ce pas Hamilton qui déclarait d'ailleurs dans le Numéro 70 des Federalist Papers que : « la puissance de l'exécutif est la condition essentielle de l'existence d'un bon gouvernement » ? Toutefois, le but des Pères Fondateurs n'était pas d'octroyer au président américain des pouvoirs sans limites. Pour cet exposé, par force, on entend un facteur qui permet au Président d'imposer sa vision, son projet pour l'Amérique ; tandis que par faiblesse, on songe plutôt à un facteur qui inhibe les capacités du Président, temporairement ou définitivement. Gardons en mémoire qu'une force peut être une faiblesse et inversement. Ainsi dans quelle mesure, le président américain est-il un symbole de puissance ? Est-ce dû à la puissance de sa Nation, ou détient-il de réels pouvoirs constitutionnels qui le placent au dessus de la scène politique ?
[...] Enfin, nous déterminerons quelle part de symbolique et de prestige réside réellement dans la fonction de Président des Etats-Unis. Les différentes attributions possédées par le Président des Etats-Unis Le Président possède des attributions spécifiques et relativement limitées, définies par la Constitution Les Pères fondateurs américains ont décidé que l'élection présidentielle serait faite de manière indirecte à travers un collège de Grands Électeurs désignés spécifiquement pour élire le Président. Le Président est élu pour quatre ans et ne peut renouveler son mandat qu'une fois. [...]
[...] La Cour parvient à limiter véritablement le champ d'action du Président lorsque ce dernier outrepasse ses pouvoirs. Ce fut le cas durant certains conflits militaires où la Cour entra en opposition avec le Pentagone. On dit souvent des juges de la Cour suprême qu'ils s'attachent à cultiver la passion de l'ingratitude Bien qu'ils soient nommés par le Président, et bien qu'ils aient été choisis en raison de leur tendance politique (le cas le plus marquant étant avec Reagan), les juges de la Cour tendent à s'émanciper de la politique lorsqu'ils accèdent à la magistrature suprême. [...]
[...] Ainsi, c'est le Président des Etats-Unis qui tente de trouver des accords de paix, parfois unilatéralement. Par exemple, ce fut Bill Clinton qui obtint la création d'une feuille de route pour le processus de paix israélo- palestinien. (La prochaine conférence de paix à Annapolis montre bien que les Etats-Unis, à travers leur Président, conserve l'initiative en relations internationales.) Le Président en situation de crise : le cas du 11 septembre 2001 La population américaine se rallie systématiquement au Président américain en cas de crise nationale ou internationale. [...]
[...] Pour cet exposé, par force, on entend un facteur qui permet au Président d'imposer sa vision, son projet pour l'Amérique ; tandis que par faiblesse, on songe plutôt à un facteur qui inhibe les capacités du Président, temporairement ou définitivement. Gardons en mémoire qu'une force peut être une faiblesse et inversement. Ainsi dans quelle mesure, le président américain est-il symbole de puissance ? Est-ce dû à la puissance de sa Nation, ou détient-il de réels pouvoirs constitutionnels qui le placent au dessus de la scène politique ? [...]
[...] Ce fut également le cas pour Bill Clinton dans le Monicagate en 1999 mais le Sénat américain ne vota pas l'impeachment à la majorité des deux tiers des présents. Ainsi, La responsabilité exécutive ; rêver par certains analystes américains ne semble pas pouvoir trouver sa source dans la procédure d'empêchement La Cour Suprême a la possibilité de freiner l'élargissement des prérogatives du Président à travers l'anti constitutionnalité des lois La Cour suprême des États-Unis représente le pouvoir judiciaire américain. Les juges ont pour but la vérification de la constitutionnalité des lois depuis l'arrêt Marbury v. Madison de 1803. [...]
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