régime parlementaire, régime présidentiel, pouvoir exécutif bicéphale, pouvoir exécutif monocéphale, article 49 alinéa 3 de la Constitution de la Vème République, Montesquieu, John Locke
Montesquieu est l'un des plus fidèles défenseurs avec John Locke de la théorie de séparation des pouvoirs et notamment dans son ouvrage De l'esprit des lois au niveau du chapitre 6. Le philosophe français évoque une version classique de la théorie afin de garantir les libertés de chacun. Il développe cette théorie après avoir observé comment fonctionnait le système anglais du XVIIIe siècle. Il pense que les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire ne doivent pas être dans les mains d'une seule personne ou d'un même groupe de personnes.
[...] On trouve aussi la question de confiance où le gouvernement demande l'avis du Parlement sur un texte important. Dans ces deux cas, la responsabilité du gouvernement est engagée et en cas de réponse négative du Parlement, le gouvernement peut être destitué. Le Parlement peut utiliser aussi la motion de censure constructive ou non du gouvernement, un vote se déroule pour savoir si la motion est adoptée ou non. Si elle est adoptée, le gouvernement doit démissionner et si la motion est constructive, les déposants de la motion doivent avoir un candidat de remplacement. [...]
[...] Cette élection permet d'accorder une légitimité afin de pouvoir parfaitement respecter le caractère démocratique du système. Dans un régime parlementaire, le peuple élit une ou les deux chambres du Parlement en fonction de son bicamérisme ou non, et le Parlement va désigner l'exécutif. Par exemple, la IV[ème] République en France, le peuple élisait des députés qui vont élire eux-mêmes le président de la République : c'est donc un régime totalement parlementaire. Au contraire, aux États-Unis, la Constitution du 17 septembre 1787 dispose que le Président est élu par les Grands Électeurs qui une obligation de vote pour le candidat de leur parti et qui sont élu par le peuple. [...]
[...] Existe-t-il une véritable opposition entre le régime parlementaire et le régime présidentiel ? Montesquieu a déclaré dans De l'esprit des lois : « Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. » Montesquieu est l'un des plus fidèles défenseur avec John Locke de la théorie de séparation des pouvoirs et notamment dans son ouvrage De l'esprit des lois au niveau du chapitre 6. Le philosophe français évoque une version classique de la théorie afin de garantir les libertés de chacun. [...]
[...] D'autre part, la séparation dite « rigide » des pouvoirs consiste à appliquer entièrement la théorie classique de Montesquieu sur la séparation des pouvoirs avec les principes d'indépendance et de spécialisation de chaque organe. Des régimes différents actuels utilisent la théorie de Montesquieu. Le régime parlementaire possède un exécutif bicéphale et le Parlement s'occupe du pouvoir législatif. Cependant, les deux pouvoirs collaborent et possèdent des moyens d'actions réciproques en cas de désaccord. Le régime présidentiel, lui, applique une séparation rigide des pouvoirs. [...]
[...] Cela permet notamment dans la chambre basse du Parlement d'avoir un phénomène de partis politiques. Ces partis permets permettent d'éviter une trop grande instabilité politique s'ils sont de la même couleur que le Président mais aussi d'éviter le recours aux mécanismes de responsabilité dans les régimes parlementaires ainsi que dans les régimes présidentiels avec la mesure d'impeachment du Président américain. Le bicaméralisme se retrouve aussi bien dans des régimes parlementaires comme en Allemagne ou en Italie que dans des régimes présidentiels comme aux Etats-Unis. [...]
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