Jean Bodin, article 3 de la Constitution, Royaume-Uni, UE Union Européenne, Jean-Jacques Rousseau, pouvoir souverain, souveraineté populaire
Il y a deux vérités qu'il ne faut jamais séparer en ce monde : la première est que la souveraineté réside dans le peuple, la seconde est que le peuple ne doit jamais l'exercer. Le journaliste Antoine de Rivarol, reconnaît à travers cette citation publiée dans Journal politique national, que la souveraineté étatique est détenue par le peuple, mais que ce dernier ne doit pas être en mesure de l'exercer seul, la souveraineté doit être déléguée à des représentants élus. Cette conception de la souveraineté est partagée par la Constitution de la Ve République (1958), en effet, l'article 3 reconnaît que la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
[...] Ou encore au Portugal, Paula Gil qui anime largement un mouvement de contestation contre la Troïka, qu'elle accuse avec d'autres membres d'avoir « volé » la souveraineté populaire : « La démocratie n'existe plus ici. Celle qui nous dirige réellement, la troïka, n'a pas été élue par nos suffrages. Elle nous a été imposée. La souveraineté populaire nous a été volée ». B. Des limites consenties ou subies par les États, remises en cause Certains pays avaient consenti à intégrer des associations politico- économiques telles que le Royaume-Uni au sein de l'Union européenne, avant de finalement, tenter d'en sortir. [...]
[...] Les souverainetés : nationale et populaire connaissent certaines fois des limites dans leur pratique. En effet, certains États ne jouissent pas de l'intégralité de leur souveraineté (interne/externe), soit par choix, soit par contrainte. Ainsi, il est naturel de s'interroger et de se demander : existe-t-il des limites portant atteinte aux conditions essentielles de la souveraineté dans sa pratique ? La souveraineté représente en théorie malgré les diverses conceptions de celle-ci, une puissance absolue seulement en pratique, il existe de nombreuses limites à cette souveraineté, imposée ou parfois voulue par les États eux-mêmes (II). I. [...]
[...] Existe-t-il des limites portant atteinte aux conditions essentielles de la souveraineté dans sa pratique ? « Il y a deux vérités qu'il ne faut jamais séparer en ce monde : la première est que la souveraineté réside dans le peuple, la seconde est que le peuple ne doit jamais l'exercer. » Le journaliste Antoine de Rivarol, reconnaît à travers cette citation publiée dans Journal politique national, que la souveraineté étatique est détenue par le peuple, mais que ce dernier ne doit pas être en mesure de l'exercer seul, la souveraineté doit être déléguée à des représentants élus. [...]
[...] Ou encore la Constitution de Chypre du 15 et 16 août 1960, l'article 1er : « L'État de Chypre est une République indépendante et souveraine, dotée d'un régime présidentiel, avec un président grec et un vice-président turc, élus par les communautés grecque et turque respectivement, comme il est établi ci-dessous dans la présente Constitution ». « Le traité de garantie » signé entre le Royaume-Uni, la Grèce et la Turquie, oblige à Chypre une souveraineté réduite : il permet en effet, aux trois puissances d'imposer leur présence militaire dans l'île ou encore interdite à Chypre d'aliéner son indépendance en créant des unions politiques avec d'autres États. Ainsi, l'impossibilité pour Chypre d'exercer librement sa souveraineté externe représentait une limite à l'exercice de sa souveraineté intérieure. [...]
[...] On parle dès lors d'une souveraineté populaire, certains États en ont fait leur politique conductrice, au point d'instaurer dans de leur Constitution, la souveraineté populaire A. Un pouvoir souverain, supérieur à tous les autres Jean Bodin dans Les Six livres de La République, théorise la souveraineté : « La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d'une République. » (Il faut comprendre République au sens d'État), afin que le pouvoir du souverain s'applique, il est nécessaire que ce dernier soit le seul à décider, son pouvoir devrait être indivisible et inaliénable, car, dès lors que le pouvoir s'exerce « sous conditions n'est pas proprement souveraineté, ni puissance absolue ». [...]
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